POLYGONE n°1 — Amour
2023MÉGABIT PAR SECONDE
Anne-Sophie Auclerc
«
Avec la plupart de mes proches, les appels ont cessé et se sont substitués à des messages plus occasionnels pour prendre des nouvelles, car même si ces échanges permettaient de maintenir un lien, l’absence du corps de l’autre renforçait la sensation de privation des connexions les plus élémentaires : pouvoir se toucher, partager le même air, les mêmes lumières, (...) ou occuper l’espace.
»
Préface
Journal intime dévoilant l’introspection et le rituel thérapeutique développé par un groupe d’amies pendant le confinement de mars 2020, au sein de leur foyer respectif. À travers divers médiums, l’auteure interroge le temps qui s’égrène et sépare, le fantasme de la proximité des corps disparus et le partage virtuel de moments via différents réseaux.
Journal intime dévoilant l’introspection et le rituel thérapeutique développé par un groupe d’amies pendant le confinement de mars 2020, au sein de leur foyer respectif. À travers divers médiums, l’auteure interroge le temps qui s’égrène et sépare, le fantasme de la proximité des corps disparus et le partage virtuel de moments via différents réseaux.
Biographie
Anne-Sophie Auclerc est diplômée des arts graphiques et de photographie. Elle développe un travail documentaire et artistique qui questionne notre rapport aux images, au temps et à la mémoire. Elle propose des mises en scène métaphoriques et poétiques, dont le langage photographique s’étend à la pratique de la vidéo, de l’écriture et de la scénographie.
Anne-Sophie Auclerc est diplômée des arts graphiques et de photographie. Elle développe un travail documentaire et artistique qui questionne notre rapport aux images, au temps et à la mémoire. Elle propose des mises en scène métaphoriques et poétiques, dont le langage photographique s’étend à la pratique de la vidéo, de l’écriture et de la scénographie.
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PROJET D'UN MONUMENT CONSACRÉ À L'AMOUR
Berger&Berger
« Bertolucci formule l’hypothèse d’une liaison désintéressée, réduite à la pure pulsion du désir, et la possibilité d’un espace qui l’accueille (…) Le film est tourné dans des décors naturels et artificiels : Passy et le pont de Bir-Hakeim (…) qui articule distinctement la circulation du métro aérien, des voitures et des piétons. Une multitude de flux sans rencontre, à l’instar des protagonistes. »
Préface
Reconstitution exhaustive des réels espaces de tournage du film polémique Le dernier Tango à Paris — déroulant le fantasme d’une aventure avec un.e inconnu.e — de Bernardo Bertolucci, sorti en 1972. À partir d’un travail d’enquête et de visites, les auteurs produisent l’élévation de l’immeuble et le plan de l’appartement filmé tout en révélant une incohérence spatiale.
Reconstitution exhaustive des réels espaces de tournage du film polémique Le dernier Tango à Paris — déroulant le fantasme d’une aventure avec un.e inconnu.e — de Bernardo Bertolucci, sorti en 1972. À partir d’un travail d’enquête et de visites, les auteurs produisent l’élévation de l’immeuble et le plan de l’appartement filmé tout en révélant une incohérence spatiale.
Biographie
Berger&Berger est une agence d’architecture basée à Paris. Elle envisage les disciplines des arts plastiques, du design, de la scénographie et de l’architecture comme connexes, spécifiques et partiellement différentes ; contribuant à une construction complexe, riche et contradictoire du réel, de l’espace, imaginaire, scénique, paysager ou muséal.
Berger&Berger est une agence d’architecture basée à Paris. Elle envisage les disciplines des arts plastiques, du design, de la scénographie et de l’architecture comme connexes, spécifiques et partiellement différentes ; contribuant à une construction complexe, riche et contradictoire du réel, de l’espace, imaginaire, scénique, paysager ou muséal.
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LIAISONS OSCILLO-BATTANTES
Atelier Apara
« Dans l’histoire de l’art, c’est toujours l’espace du dedans que l’on circonscrit aux femmes tandis que le dehors est alloué aux hommes (…) Le rôle féminin détient la position d’objet-de-désir, et le rôle masculin celle du regardeur (…) Les vitrines du Quartier Rouge, sont-elles alors la représentation contemporaine de la femme à sa fenêtre attendant d’être conquise par son prince ? »
Préface
Regard spatio-temporel, entre Paris et Amsterdam, sur la fenêtre comme seuil influent des prémices de l’amour : des fantasmes, des désirs et de leurs dérives. Au-delà de l’étude d’une diversité d’œuvres artistiques au prisme de la question du genre, les auteur.e.s évoquent la virtualisation, la diminution des surfaces et la perte de sens de nos ouvertures.
Regard spatio-temporel, entre Paris et Amsterdam, sur la fenêtre comme seuil influent des prémices de l’amour : des fantasmes, des désirs et de leurs dérives. Au-delà de l’étude d’une diversité d’œuvres artistiques au prisme de la question du genre, les auteur.e.s évoquent la virtualisation, la diminution des surfaces et la perte de sens de nos ouvertures.
Biographie
Charlotte Guillochon et Victor Mesguich lancent AParA en 2020. L’atelier travaille aussi bien sur des projets d’architecture d’intérieur que des programmes d’établissements recevant du public. Leurs travaux permettent de nourrir des passions communes : de la réflexion sur l’usage des espaces, des questions structurelles, jusqu’au travail de détail.
Charlotte Guillochon et Victor Mesguich lancent AParA en 2020. L’atelier travaille aussi bien sur des projets d’architecture d’intérieur que des programmes d’établissements recevant du public. Leurs travaux permettent de nourrir des passions communes : de la réflexion sur l’usage des espaces, des questions structurelles, jusqu’au travail de détail.
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OBSESSIVE COMPULSIVE DESIGN
Ex Figura
« All these different constraints were assaults on the dream, stripping away most of its conceptual qualities (...) Only through the model was it possible to observe many new light and shadow effects that were beyond the imagination (...) It was the dream being informed by its representation, allowing it to grow and evolve. »
Préface
A sensual and compulsive odyssey constructing a parallel between amorous fantasy and the process of conception of an architectural project. The authors theorise four shared stages via the presentation of one of their references — a meditation space in Portugal — then reveal the object of their obsession and its architectural transcription.
A sensual and compulsive odyssey constructing a parallel between amorous fantasy and the process of conception of an architectural project. The authors theorise four shared stages via the presentation of one of their references — a meditation space in Portugal — then reveal the object of their obsession and its architectural transcription.
Biographie
Ex Figura is a studio focused on an experimental methodology and a parallel research on new ways of making architecture, thinking flexible spaces, building and exploring new shapes. They partnered with WDC Valencia 2022 to create a vision of the future of the city. Their passion towards every form of art is merely the starting point of an obsessive and methodical process.
Ex Figura is a studio focused on an experimental methodology and a parallel research on new ways of making architecture, thinking flexible spaces, building and exploring new shapes. They partnered with WDC Valencia 2022 to create a vision of the future of the city. Their passion towards every form of art is merely the starting point of an obsessive and methodical process.
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OMNISCIUS, OMNIPOTENS, OMNIPRAESENS
Maximilien Pellegrini
« Intervenant sur les profondeurs, les décalages et les transparences, la typographie devient topographie et dessine les contours d’un objet profane rendant grâce à diverses typologies d’amours sacrés (...) Ce contre-espace fictionnel mais non moins palpable (…) devient un lieu d’élaboration d’une autre manière de décrire, de dire et de faire les amours. »
Préface
Recherche plastique fondée sur la translation typographique des écrits et des icônes sacrées en un objet hybride, tridimensionnel et mouvant, figurant une nouvelle spatialisation atopique de l’adoration. Les photographies de l’œuvre sont introduites par son processus d’élaboration et son inscription historique entre culte de l’image et iconoclasme.
Recherche plastique fondée sur la translation typographique des écrits et des icônes sacrées en un objet hybride, tridimensionnel et mouvant, figurant une nouvelle spatialisation atopique de l’adoration. Les photographies de l’œuvre sont introduites par son processus d’élaboration et son inscription historique entre culte de l’image et iconoclasme.
Biographie
Maximilien Pellegrini, designer graphique indépendant, déploie un langage visuel exigeant, se basant sur des fondamentaux du style graphique suisse. Il développe le design d’affiches, le web design, le design éditorial ou encore l’identité visuelle. Après trois années d’enseignement à l’Académie de Meuron — école d’arts visuels à Neuchâtel — il en prend la direction en 2022.
Maximilien Pellegrini, designer graphique indépendant, déploie un langage visuel exigeant, se basant sur des fondamentaux du style graphique suisse. Il développe le design d’affiches, le web design, le design éditorial ou encore l’identité visuelle. Après trois années d’enseignement à l’Académie de Meuron — école d’arts visuels à Neuchâtel — il en prend la direction en 2022.
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BOYS
Services Généraux
« Les hommes sont éduqués pour conquérir (le monde, l’espace, des marchés économiques ou des femmes) et les femmes pour se penser comme des proies.(…) la conquête d’une femme qu’il « baise rapidement », confirme sa désirabilité et donc, sa masculinité. Car selon la légende, être un homme (un vrai), c’est choper, baiser, donner au cul une importance fondamentale. »
Préface
Corpus photographique sur l’hypervirilité et ses stéréotypes, ouvrant la conversation à divers interlocuteur·rice·s. En réaction, un texte d’Haude Rivoal — Même les méchants rêvent d’amour — théorise la masculinité et son apprentissage, en la confrontant à la féminité, à partir du SMS d’un homme racontant une récente rencontre.
Corpus photographique sur l’hypervirilité et ses stéréotypes, ouvrant la conversation à divers interlocuteur·rice·s. En réaction, un texte d’Haude Rivoal — Même les méchants rêvent d’amour — théorise la masculinité et son apprentissage, en la confrontant à la féminité, à partir du SMS d’un homme racontant une récente rencontre.
Biographie
Services Généraux est un studio de création multidisciplinaire dédié à la conception et à la production de récits visuels. Le studio crée des contenus et des expériences, qu’il s’agisse d’images, d’objets ou d’espaces, au service de marques, d’agences, d’institutions et d’artistes. Ces médiums résonnent dans les industries de la mode, des arts, de la musique, et du design.
Services Généraux est un studio de création multidisciplinaire dédié à la conception et à la production de récits visuels. Le studio crée des contenus et des expériences, qu’il s’agisse d’images, d’objets ou d’espaces, au service de marques, d’agences, d’institutions et d’artistes. Ces médiums résonnent dans les industries de la mode, des arts, de la musique, et du design.
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APPARAT, QUAND TU NOUS TIENS
Arlab
« Avec l’avènement de l’ère numérique, les architectes, comme les autres créateurs, doivent suivre le dicton « ce qui ne tient pas sur l’écran ne sera pas vu » (…) Ainsi, à New York, le navire de l’artiste Thomas Heatherwick — un escalier menant vers nulle part — a été conçu pour que ses proportions s’intègrent idéalement dans le cadre carré d’Instagram, afin qu’il soit « partageable ». »
Préface
Recherche illustrée abordant l’influence numérique de la culture du paraître sur le statut actuel de l’architecte, son processus de conception et ses modes de représentation du projet. Dissimulant de multiples recettes de séduction et une analyse critique de leur propre pratique, les auteur·es livrent un manifeste pour une réévaluation du sens et du texte.
Recherche illustrée abordant l’influence numérique de la culture du paraître sur le statut actuel de l’architecte, son processus de conception et ses modes de représentation du projet. Dissimulant de multiples recettes de séduction et une analyse critique de leur propre pratique, les auteur·es livrent un manifeste pour une réévaluation du sens et du texte.
Biographie
Arlab — collectif d’architectes, de designers et d’artistes — a été cofondé en 2020 par Marianne Ghorayeb et Romain d’Incau. Ce laboratoire expérimental entend créer des synergies positives entre les différents corps de métier, en développant des projets spéculatifs et théoriques, tout en opérant dans le réel, via une pratique scénographique.
Arlab — collectif d’architectes, de designers et d’artistes — a été cofondé en 2020 par Marianne Ghorayeb et Romain d’Incau. Ce laboratoire expérimental entend créer des synergies positives entre les différents corps de métier, en développant des projets spéculatifs et théoriques, tout en opérant dans le réel, via une pratique scénographique.
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RENCONTRES DE FAÇADE
Loïc Rakotomalala
« Nous commencions à traverser ce lieu illuminé de néons qui diffusaient un blanc aseptisé (...) Le jour, on ressent son étroitesse qui rend la friction entre les passants obligatoire et le soir, on s’y sent seul et caché. Il paraît angoissant en raison de son sol en carrelage blanc, sale comme de la neige, sans cesse nettoyé inutilement entre le passage de milliers de voyageurs. »
Préface
Lettre ouverte en cinq actes qui dépeignent les pérégrinations d’un personnage fictif multipliant les conquêtes et décrivant l’architecture avec ses maux comme le théâtre et le sujet de ses rencontres. La contribution, illustrée par des photographies de lieux de rendez-vous inédits, se prolonge sous la forme d’un site internet collectant visuels, échanges et captations audio.
Lettre ouverte en cinq actes qui dépeignent les pérégrinations d’un personnage fictif multipliant les conquêtes et décrivant l’architecture avec ses maux comme le théâtre et le sujet de ses rencontres. La contribution, illustrée par des photographies de lieux de rendez-vous inédits, se prolonge sous la forme d’un site internet collectant visuels, échanges et captations audio.
Biographie
Loïc Rakotomalala est directeur artistique. Après ses études au Campus Fonderie de l’image, il fait ses premiers pas en agence de publicité. Pendant l’écriture de son mémoire — L’impact du design graphique à grande échelle — il développe une affection pour les fictions narratives et spéculatives.
Loïc Rakotomalala est directeur artistique. Après ses études au Campus Fonderie de l’image, il fait ses premiers pas en agence de publicité. Pendant l’écriture de son mémoire — L’impact du design graphique à grande échelle — il développe une affection pour les fictions narratives et spéculatives.
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CORONAVILLE 2 : SÉDUIRE OU MOURIR
Nicolas Houssais
« Entre les logements, la transparence des parois autorisent à observer les voisin·es et à les séduire (...) Tous les espaces participant à la détérioration du corps ou à son repos physique sont supprimés. Seules la salle de bain et le dressing sont contenus dans un bloc circulaire orné de miroirs convexes qui incitent à accentuer les séances de musculation sur les machines personnelles. »
Préface
Dystopie érigeant la rencontre et la séduction dans le réel comme uniques raisons de vivre et moyens de survivre. Dans la continuité du premier épisode publié dans le numéro inaugural, ce récit de fiction en réinvente les préceptes et détourne les modalités des applications de rencontre pour les transformer en normes urbanistiques, architecturales et juridiques.
Dystopie érigeant la rencontre et la séduction dans le réel comme uniques raisons de vivre et moyens de survivre. Dans la continuité du premier épisode publié dans le numéro inaugural, ce récit de fiction en réinvente les préceptes et détourne les modalités des applications de rencontre pour les transformer en normes urbanistiques, architecturales et juridiques.
Biographie
Nicolas Houssais est architecte et rédacteur en chef. Animé par la capacité critique et pédagogique de l’architecture, le détournement des normes, les mouvements, la mutation du métier et de son enseignement en lien avec les problématiques sociétales, il co-fonde la revue POLYGONE en 2019, puis les ÉDITIONS POLYGONE en 2023, avec Quentin Dejonghe.
Nicolas Houssais est architecte et rédacteur en chef. Animé par la capacité critique et pédagogique de l’architecture, le détournement des normes, les mouvements, la mutation du métier et de son enseignement en lien avec les problématiques sociétales, il co-fonde la revue POLYGONE en 2019, puis les ÉDITIONS POLYGONE en 2023, avec Quentin Dejonghe.
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L'AMOUR À L'ÉPREUVE DU NÉOLIBÉRALISME
Annabelle Sebban
« (…) sur la plupart des sites de rencontres, le corps incarné est remplacée par sa mise en scène qui introduit un écart entre le moi virtuel et le moi réel (...) il est considéré comme un élément fonctionnel indépendant de l’esprit et comme une marchandise qui peut être exposée à la vue de tous, tandis qu'il figure comme le réceptacle de ce que nous avons de plus intime. »
Préface
Essai philosophique théorisant l’influence de l’idéologie marchande sur la rencontre amoureuse, à travers une immersion au cœur de l’architecture des applications de dating. Après ce réquisitoire contre la virtualisation de l’espace du date, l’auteure prône la restauration de la rencontre dans le réel : une ode à l’imprévisibilité, à l’authenticité et à la poésie.
Essai philosophique théorisant l’influence de l’idéologie marchande sur la rencontre amoureuse, à travers une immersion au cœur de l’architecture des applications de dating. Après ce réquisitoire contre la virtualisation de l’espace du date, l’auteure prône la restauration de la rencontre dans le réel : une ode à l’imprévisibilité, à l’authenticité et à la poésie.
Biographie
Annabelle Sebban est philosophe et professeure de lettres à Paris. Spécialiste de la pensée existentielle de Léon Chestov et de Benjamin Fondane, elle a publié plusieurs articles qui contribuent à diffuser les réflexions de ces deux auteurs méconnus en France. Le thème de l’amour nourrit ses poèmes inspirés de la sensualité et de la spiritualité des poètes persans.
Annabelle Sebban est philosophe et professeure de lettres à Paris. Spécialiste de la pensée existentielle de Léon Chestov et de Benjamin Fondane, elle a publié plusieurs articles qui contribuent à diffuser les réflexions de ces deux auteurs méconnus en France. Le thème de l’amour nourrit ses poèmes inspirés de la sensualité et de la spiritualité des poètes persans.
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QUAND L'AMOUR FAIT DATE : ENJEUX URBAINS DES RENCONTRES VIRTUELLES
Antoine Ordureau
« L’espace numérique des applications de rencontres est fondé sur des éléments de localisation et ponctué de lieux réels, mais (…) chaque ville, chaque édifice est supprimé de son contexte, de l’histoire, et de la culture qui les virent naître (…) Chaque utilisateur.ice participe à ce que l’urbain et l’architectural soient définitivement sacrifiés sur l’autel du junkspace. »
Préface
Essai théorique traitant de la rencontre virtuelle via les applications, de la séduction numérique jusqu’à la matérialisation charnelle dans le réel. Opérant des analogies avec des réflexions d’architectes et de philosophes, l’auteur dissèque les multiples influences et présences réciproques de la ville et de l’architecture dans le date et ses outils.
Essai théorique traitant de la rencontre virtuelle via les applications, de la séduction numérique jusqu’à la matérialisation charnelle dans le réel. Opérant des analogies avec des réflexions d’architectes et de philosophes, l’auteur dissèque les multiples influences et présences réciproques de la ville et de l’architecture dans le date et ses outils.
Biographie
Antoine Ordureau est philosophe. Il a publié divers articles sur son blog, Ernest Roth Diary, au sein desquels il a interrogé le féminisme, la religion, le rapport à autrui, mais aussi l’amour et le sentiment amoureux. En 2021, il a soutenu un mémoire de philosophie de l’art intitulé L’architecture japonaise, entre rationalité et sentiment esthétique des choses.
Antoine Ordureau est philosophe. Il a publié divers articles sur son blog, Ernest Roth Diary, au sein desquels il a interrogé le féminisme, la religion, le rapport à autrui, mais aussi l’amour et le sentiment amoureux. En 2021, il a soutenu un mémoire de philosophie de l’art intitulé L’architecture japonaise, entre rationalité et sentiment esthétique des choses.
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DES VILLES DÉSIRABLES
Thomas Prudor
« Que cela se fasse par des moyens légaux ou sur le mode de la désobéissance civile, changer la ville passe par l’occupation de l’espace public et sa co-construction. (...) La participation est aussi le moyen de retrouver un rôle actif dans sa formation, loin de celui, passif, d’un public spectateur au sein d’un tissu urbain façonné par les mécanismes de marché. »
Préface
Plaidoyer révélant des expérimentations inclusives, fondées sur la co-conception des espaces publics et la cohabitation des populations, en réaction à la compétition inhumaine que se livrent les métropoles du monde. Prenant l’exemple de Paris, l’auteur en dissèque les stratagèmes de séduction afin d’attirer les publics ciblés tout en se débarrassant des indésirables.
Plaidoyer révélant des expérimentations inclusives, fondées sur la co-conception des espaces publics et la cohabitation des populations, en réaction à la compétition inhumaine que se livrent les métropoles du monde. Prenant l’exemple de Paris, l’auteur en dissèque les stratagèmes de séduction afin d’attirer les publics ciblés tout en se débarrassant des indésirables.
Biographie
Thomas Prudor, architecte, s’intéresse à l’édition et à la recherche. Influencé par David Harvey, John Dewey ou encore David Graeber, il explore, entre autres, de capter la manière dont l’architecture peut accompagner des pratiques plus démocratiques de fabrique urbaine, à rebours des logiques utilitaristes de la ville technocratique et néolibérale.
Thomas Prudor, architecte, s’intéresse à l’édition et à la recherche. Influencé par David Harvey, John Dewey ou encore David Graeber, il explore, entre autres, de capter la manière dont l’architecture peut accompagner des pratiques plus démocratiques de fabrique urbaine, à rebours des logiques utilitaristes de la ville technocratique et néolibérale.
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THE BLISS OF CONFORMITY
Yigguang Guo
« Now taking up nearly one third of the park, the market redefines public space by bringing to life previously underused areas. Many locals see this great open-air ‘information exchange’, where humans are the commodity and social homogamy is religiously promoted, as a ‘talent pool’ or an intangible anthropological and sociological museum where China’s diversity is put on display. »
Préface
A series of photographs focalised on the commodification of single people in the People’s Park in Shanghai. Revealing how this matrimonial cattle market is structured by the parents, the visuals are illustrated by a text analysing the spatialisation, the modalities and the future of this disappearing tradition.
A series of photographs focalised on the commodification of single people in the People’s Park in Shanghai. Revealing how this matrimonial cattle market is structured by the parents, the visuals are illustrated by a text analysing the spatialisation, the modalities and the future of this disappearing tradition.
Biographie
Yingguang Guo, photographer, studied first in China, then at the UAL in London. She has collaborated with various media and press agencies such as China Daily and Reuters. She has moved from a purely documentary process towards a more interdisciplinary style: drawing, performance, video, and photography with engraving.
Yingguang Guo, photographer, studied first in China, then at the UAL in London. She has collaborated with various media and press agencies such as China Daily and Reuters. She has moved from a purely documentary process towards a more interdisciplinary style: drawing, performance, video, and photography with engraving.
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LOVING FROM LAS VEGAS
rerum
« Ici, le double de la tour Eiffel côtoie une réplique du Canal Grande et on peut se rendre en gondole à la reproduction de la Fontaine de Trévi. À l’image d’une collection, la ville émane de l’union de styles, d’époques, d’archétypes et de formes empruntées. Le signe domine l’espace, la forme est sculpturale. Les chapelles des années 2000 n’ont ni dieu, ni architectes. »
Préface
Trajet spatio-temporel le long du strip de Las Vegas à la découverte des wedding chapels — temples du mariage en accéléré — et de leur influence réciproque sur l’hyperville de l’amour et du vice. S’appuyant sur un récit critique, atmosphérique et illustré, les auteures révèlent l’architecture de ces lieux d’unions, leurs cérémonials et leurs réinventions actuelles.
Trajet spatio-temporel le long du strip de Las Vegas à la découverte des wedding chapels — temples du mariage en accéléré — et de leur influence réciproque sur l’hyperville de l’amour et du vice. S’appuyant sur un récit critique, atmosphérique et illustré, les auteures révèlent l’architecture de ces lieux d’unions, leurs cérémonials et leurs réinventions actuelles.
Biographie
rerum est une agence d’architecture fondée en 2020, œuvrant à la diffusion d’une « culture climatique », par la conception d’une architecture contemporaine contextuelle, dans ses dimensions sensible, contingente et théorique. Les projets explorent leur environnement culturel, social et naturel dans la production d’édifices « acclimatés ».
rerum est une agence d’architecture fondée en 2020, œuvrant à la diffusion d’une « culture climatique », par la conception d’une architecture contemporaine contextuelle, dans ses dimensions sensible, contingente et théorique. Les projets explorent leur environnement culturel, social et naturel dans la production d’édifices « acclimatés ».
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CES HABITATS QUI UNISSENT ET COLLECTENT NOS VIES
Noémie de Bellaigue
« La photographie fixe un événement dont notre esprit se saisit pour le faire vivre plus longtemps. (...) La liberté d’interprétation de ces scènes de vie revient alors au·à la spectateur·rice. (...) cellui-ci peut être amené·e à s’interroger sur la façon dont ces personnes se rassemblent et fusionnent dans un lieu commun : par amour, par nécessité, ou par obligation d’amour. »
Préface
Album photo de familles construit sur divers continents afin de témoigner des liens qui unissent les habitant·e·s à leur habitat, mais également celles et ceux qui cohabitent. L’auteure illustre sa collection par un court texte théorique qui n’est pas voué à analyser ces multiples connexions mais à discourir sur la double appropriation de la photographie et de son observation par autrui.
Album photo de familles construit sur divers continents afin de témoigner des liens qui unissent les habitant·e·s à leur habitat, mais également celles et ceux qui cohabitent. L’auteure illustre sa collection par un court texte théorique qui n’est pas voué à analyser ces multiples connexions mais à discourir sur la double appropriation de la photographie et de son observation par autrui.
Biographie
Noémie de Bellaigue est journaliste et photojournaliste. Reportrice à Beyrouth pour des titres locaux et français pendant trois années, elle est désormais installée à Barcelone depuis 2020. Elle a notamment réalisé plusieurs séries photographiques sur l'émancipation des jeunes filles béninoises dans les villages peuls grâce, entre autres, à leur alphabétisation.
Noémie de Bellaigue est journaliste et photojournaliste. Reportrice à Beyrouth pour des titres locaux et français pendant trois années, elle est désormais installée à Barcelone depuis 2020. Elle a notamment réalisé plusieurs séries photographiques sur l'émancipation des jeunes filles béninoises dans les villages peuls grâce, entre autres, à leur alphabétisation.
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LOVEPLAN
Cyril Gauthier
« La moitié des logements parisiens sont occupés par des personnes seules (…) Il suffirait donc que chacun de ces célibataires ou solos rencontre un partenaire et décide de vivre en couple ou simplement sous le même toit pour libérer un espace tel que l’on assisterait à (...) la création d’un parc dans la partie ouest dont on fait table rase tout en conservant quelques monuments importants (…) »
Préface
Cartographie fantasmée, radicale et multiscalaire de la capitale française : du Grand Paris à son troisième arrondissement. Érigeant la cohabitation forcée des personnes vivant seules comme hypothèse à la problématique de l’étalement des logements, et à celle du manque d’espace verts urbains, l’auteur interroge les expérimentations urbanistiques des années 1970.
Cartographie fantasmée, radicale et multiscalaire de la capitale française : du Grand Paris à son troisième arrondissement. Érigeant la cohabitation forcée des personnes vivant seules comme hypothèse à la problématique de l’étalement des logements, et à celle du manque d’espace verts urbains, l’auteur interroge les expérimentations urbanistiques des années 1970.
Biographie
Cyril Gauthier est co-fondateur de l’agence d’architecture Freaks. Il a développé une pratique artistique lui permettant, entre autres, d’exposer son Loveplan à Paris (Galerie Intuiti), Belgrade, Istanbul et Berlin (The First International Roaming Biennial of Tehran). Il a également enseigné à l’ENSA-Marseille ainsi qu’à l’ENSA Lyon.
Cyril Gauthier est co-fondateur de l’agence d’architecture Freaks. Il a développé une pratique artistique lui permettant, entre autres, d’exposer son Loveplan à Paris (Galerie Intuiti), Belgrade, Istanbul et Berlin (The First International Roaming Biennial of Tehran). Il a également enseigné à l’ENSA-Marseille ainsi qu’à l’ENSA Lyon.
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SEX, CRUISING AND BODYBUILDING
Camille Valette & Alexis le Gallo
« Aujourd’hui la ville est ponctuée de poches pornotopiques qui mettent en scène le sexe dans un environnement contrôlé, localisé, et soumis aux règles du capitalisme. (...) on architecture les plaisirs en lieux clos pour gommer les désirs sensibles de l’espace de la rue. La libération érotique (…) se charge alors d’une puissance de contestation des codes établis : le sexe est toujours politique. »
Préface
(Re)présentation textuelle et visuelle de cinq érotopies — des fictions architecturales, érotiques et queer — de diverses échelles vouées à s’insérer dans les interstices de la ville normée et privée de sens. Ces récits et ces images suggestives sont accompagnées d’un manifeste pour la reconquête sexuelle de l’espace public, par la perte et la révolte.
(Re)présentation textuelle et visuelle de cinq érotopies — des fictions architecturales, érotiques et queer — de diverses échelles vouées à s’insérer dans les interstices de la ville normée et privée de sens. Ces récits et ces images suggestives sont accompagnées d’un manifeste pour la reconquête sexuelle de l’espace public, par la perte et la révolte.
Biographie
Camille Valette et Alexis Le Gallo sont architectes. Leur projet de fin d’études Sex, Cruising & Bodybuilding, réalisé en 2020, est né d’une envie commune de mettre en avant le thème de l’érotisme dans le domaine architectural. En 2018, iels ont par ailleurs créé le collectif Do:mi:no qui relie deux passions partagées : le design graphique et les musiques électroniques.
Camille Valette et Alexis Le Gallo sont architectes. Leur projet de fin d’études Sex, Cruising & Bodybuilding, réalisé en 2020, est né d’une envie commune de mettre en avant le thème de l’érotisme dans le domaine architectural. En 2018, iels ont par ailleurs créé le collectif Do:mi:no qui relie deux passions partagées : le design graphique et les musiques électroniques.
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NUIT DE TOKYO
Jirô Ishikawa
« À 20h27, le couple se promène dans un parc où des amants occasionnels se livrent à des ébats comme autant de préludes convenus aux leurs (...) À 22h33, après une course en taxi, voici le love hotel (...) La vie ordinaire n’est autre qu’un continuum sexuel mortifère, un monde où l’amour, physique et sans issue, se fait presque malgré soi, se subit et se perpétue, jamais ne se dit. »
Préface
Bande dessinée dystopique exhibant une capitale japonaise hypersexualisée, dans laquelle les citadin·es et les édifices sont coiffé·es d’un gland, et le quotidien rythmé par le travail puis le coït. Ces fragments sont introduits par un texte déchiffrant l'œuvre et dévoilant la vie intime et solitaire de Jirô, rédigé par Laurent Bruel, fondateur des Éditions Matières.
Bande dessinée dystopique exhibant une capitale japonaise hypersexualisée, dans laquelle les citadin·es et les édifices sont coiffé·es d’un gland, et le quotidien rythmé par le travail puis le coït. Ces fragments sont introduits par un texte déchiffrant l'œuvre et dévoilant la vie intime et solitaire de Jirô, rédigé par Laurent Bruel, fondateur des Éditions Matières.
Biographie
Jirô Ishikawa est illustrateur et mangaka. À 14 ans, la découverte de la revue de bande dessinée Garo l’électrise. Son premier livre paraît en 1989, le suivant en 2009. Entre les deux, la pression de son travail et l’abus de médicaments le mènent à la dépression et à la relégation sociale. En 2017, les Éditions Matière publient C’est comme ça avant qu’il ne retourne au Japon sans laisser de trace.
Jirô Ishikawa est illustrateur et mangaka. À 14 ans, la découverte de la revue de bande dessinée Garo l’électrise. Son premier livre paraît en 1989, le suivant en 2009. Entre les deux, la pression de son travail et l’abus de médicaments le mènent à la dépression et à la relégation sociale. En 2017, les Éditions Matière publient C’est comme ça avant qu’il ne retourne au Japon sans laisser de trace.
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AU 30ÈME CIEL
Manon Deck-Sablon
« Au sein de cette hétérotopie urbaine, les notions de rapports de domination et de propriété — spatiales comme affectives — tentent d’être bannies (…) La scénographie de ce volume muable s’opère par les va-et-vient permanent des matelas et des draps présents dans tous les espaces (…) Le soir, la sexualité tumultueuse et violente (avec consentement) sont autorisées. »
Préface
Immersion au sein du 30 ème ciel — communauté sexpositive résidant à Paris — dévoilant ses règles, ses espaces, ses usages et ses limites. Via la description architecturale de ce lieu de vie et d’accueil manifeste mêlant amour, corps et sexualité, l’auteure offre un autre regard sur l’habiter, illustrée par l’un des événements qui s’y déroule : la Liquid Love.
Immersion au sein du 30 ème ciel — communauté sexpositive résidant à Paris — dévoilant ses règles, ses espaces, ses usages et ses limites. Via la description architecturale de ce lieu de vie et d’accueil manifeste mêlant amour, corps et sexualité, l’auteure offre un autre regard sur l’habiter, illustrée par l’un des événements qui s’y déroule : la Liquid Love.
Biographie
Manon Deck-Sablon, architecte et paysagiste, est passionnée de photographie. Au travers de ses visuels aussi bien absurdes que poétiques, les corps nus s’entremêlant à l’architecture brutaliste sont anonymes, sans visage, désexualisés et dégenrés. Elle s’interroge notamment sur les relations — de pouvoir, de genre ou amoureuses — entre les individu·e·s d’une société.
Manon Deck-Sablon, architecte et paysagiste, est passionnée de photographie. Au travers de ses visuels aussi bien absurdes que poétiques, les corps nus s’entremêlant à l’architecture brutaliste sont anonymes, sans visage, désexualisés et dégenrés. Elle s’interroge notamment sur les relations — de pouvoir, de genre ou amoureuses — entre les individu·e·s d’une société.
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CARYATIDE :
REPENSER L'ÉROTISME PAR L'ORNEMENT
Paolo Nazario
« La caryatide ne peut résister après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les corps ont été brutalisés. La façade opaque cède sa place au verre : cette frontière invisible exhibe les corps et l’intimité des usager·ère·s tel un théâtre du quotidien (...) Dans le même temps, la disparition de l’ornement acte celui de l’altérité féminine et de l’objectification des corps féminins. »
Préface
Histoire critique de la caryatide et de l’atlante — respectivement statues de corps de femmes et d’hommes — comme symboles de l’érotisme et de la sensualité en architecture. À travers une recherche illustrée de références architecturales iconiques des mouvements architecturaux dominants, l’auteur questionne les codes et le devenir de ces figures de pierre.
Histoire critique de la caryatide et de l’atlante — respectivement statues de corps de femmes et d’hommes — comme symboles de l’érotisme et de la sensualité en architecture. À travers une recherche illustrée de références architecturales iconiques des mouvements architecturaux dominants, l’auteur questionne les codes et le devenir de ces figures de pierre.
Biographie
Paolo Nazario a fait des études littéraires avant de se rendre à Rome où il présenta ses peintures lors de son premier solo show. Il a récemment rejoint la rédaction de la revue italienne Panteon, axée sur l’architecture romaine du Novecento, et il poursuit actuellement un mémoire de recherche portant sur la réception de l’Énéide au Moyen-Âge.
Paolo Nazario a fait des études littéraires avant de se rendre à Rome où il présenta ses peintures lors de son premier solo show. Il a récemment rejoint la rédaction de la revue italienne Panteon, axée sur l’architecture romaine du Novecento, et il poursuit actuellement un mémoire de recherche portant sur la réception de l’Énéide au Moyen-Âge.
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4000 YENS, 60 MINUTES
Émilie Noyer & Adrien Shimizu
« Nous voulions triturer les commutateurs de volume sonore, de température, ainsi que celui du diffuseur d’odeurs avant que l’on ne se triture nous-même. Lumière variable en intensité et en couleurs, morceaux de musique sélectionnés au goût de notre hôte, nous nous trouvions dans la cabine hermétique d’un vaisseau de croisière. »
Préface
Voyage érotique au cœur du Japon à la découverte des love hotels via un récit hybride : historique, puis immersif et sensoriel. Ce dernier dessine un hôtel de l’amour générique comme une ode à la fusion des corps dénudés et des paroles collectées. L’ensemble est illustré par des photographies issues de pérégrinations au sein d’établissements tokyoïtes.
Voyage érotique au cœur du Japon à la découverte des love hotels via un récit hybride : historique, puis immersif et sensoriel. Ce dernier dessine un hôtel de l’amour générique comme une ode à la fusion des corps dénudés et des paroles collectées. L’ensemble est illustré par des photographies issues de pérégrinations au sein d’établissements tokyoïtes.
Biographie
Émilie Noyer et Adrien Shimizu sont respectivement graphiste et pianiste au Japon. En 2021, iels se rendent à Fukushima dix ans après la catastrophe, où iels interviewent et récoltent de nombreux fragments dans le cadre des recherches d’Émilie, focalisées sur la désinformation de la presse japonaise depuis le triple accident nucléaire.
Émilie Noyer et Adrien Shimizu sont respectivement graphiste et pianiste au Japon. En 2021, iels se rendent à Fukushima dix ans après la catastrophe, où iels interviewent et récoltent de nombreux fragments dans le cadre des recherches d’Émilie, focalisées sur la désinformation de la presse japonaise depuis le triple accident nucléaire.
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LES CARROUSELS DES AMOURS INTERDITS
Armelle Breuil
« Leur circularité facilite les déplacements autour des hommes affairés à l’urinoir et permet deux actions simultanées : pendant que l’un se soulage, l’autre peut l’observer avant de le choisir comme partenaire sexuel (…) Leur modification visant à laisser dépasser les pieds et vérifier qu’ils ne se chevauchent pas ne suffit pas et en 1961 un arrêté municipal interdit leur utilisation. »
Préface
Exploration illustrée des expérimentations architecturales européennes nées de la répression de l’homosexualité et de la pratique du cruising au siècle dernier. Entre réappropriation d’espaces publics urbains et conception d’édifices privés, l’auteure évoque aussi les combats actuels pour un enseignement et une pratique de l’architecture moins hétéronormée.
Exploration illustrée des expérimentations architecturales européennes nées de la répression de l’homosexualité et de la pratique du cruising au siècle dernier. Entre réappropriation d’espaces publics urbains et conception d’édifices privés, l’auteure évoque aussi les combats actuels pour un enseignement et une pratique de l’architecture moins hétéronormée.
Biographie
Armelle Breuil est architecte. En 2020, elle crée à Oslo l’agence d’architecture ACT ainsi que le collectif de recherche Safe Space qui entend explorer la diversité, la représentation et l’équité dans l’architecture en Norvège. Activiste environnementaliste, elle milite pour une responsabilisation des architectes vis à vis des crises contemporaines.
Armelle Breuil est architecte. En 2020, elle crée à Oslo l’agence d’architecture ACT ainsi que le collectif de recherche Safe Space qui entend explorer la diversité, la représentation et l’équité dans l’architecture en Norvège. Activiste environnementaliste, elle milite pour une responsabilisation des architectes vis à vis des crises contemporaines.
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VOYAGE À LA DÉCOUVERTE DU CORPS POLITIQUE
Giuditta Trani
« La découverte sexuelle de l'espace parlementaire révèle (…) que les hommes veulent encore une fois y planter un drapeau, pour signifier la conquête de leur territoire (…) et déclarer, de manière peu subtile, leur suprématie (…) Le Parlement s'affirme alors non seulement comme hétérotopie, au même titre que les maisons closes, mais surtout comme une pornotopie intemporelle. »
Préface
Recherche sur l’érotisme des lieux de pouvoirs que sont les parlements, suivie d’une pénétration fictive de l’exemple italien : le Montecitorio. Basé sur les confidences radiodiffusées du député Sgarbi, piratées par les théories d’Ugo La Pietra, l’auteure développe un récit fantasmagorique illustré par une carte des zones érogènes du corps politique.
Recherche sur l’érotisme des lieux de pouvoirs que sont les parlements, suivie d’une pénétration fictive de l’exemple italien : le Montecitorio. Basé sur les confidences radiodiffusées du député Sgarbi, piratées par les théories d’Ugo La Pietra, l’auteure développe un récit fantasmagorique illustré par une carte des zones érogènes du corps politique.
Biographie
Giuditta Trani est une architecte et musicienne basée en Italie. En 2017, elle cofonde le collectif Eterotopia qui mène des projets à l’échelle territoriale et qui enquête sur le patrimoine immatériel de lieux déconnectés du territoire italien. Son diplôme, obtenu en 2019, réside en une exploration de l’architecture des parlements en tant qu’objets politiques.
Giuditta Trani est une architecte et musicienne basée en Italie. En 2017, elle cofonde le collectif Eterotopia qui mène des projets à l’échelle territoriale et qui enquête sur le patrimoine immatériel de lieux déconnectés du territoire italien. Son diplôme, obtenu en 2019, réside en une exploration de l’architecture des parlements en tant qu’objets politiques.
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SEXE, LITTÉRATURE ET JARDINS
Théophile Chatelais
« L’architecture n’est plus tant un objet esthétique qu’un cadre politique (...) À Vals, le bâtiment s’efface comme il disparaîtrait sous la neige, recouvert par les digressions d’un esprit vacillant. Les corps dénudés d’éphèbes ou de vieillards deviennent pour Dustan l’objet d’une réflexion sur une société où la jeunesse n’est plus un carcan. (...) Je crois qu’il est triste de n’avoir pu y faire l’amour librement. »
Préface
Fragments de récits érotiques rédigés par des plumes internationales, introduits et conclus par des œuvres références et des mises en abyme spatiales de l’auteur. Par cette collection de jardins singuliers, ce dernier ébauche et réveille le désir inachevé de lieux publics de plaisir charnel pour tou·te·s, chers à l’écrivain Guillaume Dustan.
Fragments de récits érotiques rédigés par des plumes internationales, introduits et conclus par des œuvres références et des mises en abyme spatiales de l’auteur. Par cette collection de jardins singuliers, ce dernier ébauche et réveille le désir inachevé de lieux publics de plaisir charnel pour tou·te·s, chers à l’écrivain Guillaume Dustan.
Biographie
Théophile Chatelais, architecte, est diplômé de l’école Paris Val-de-Seine en 2015 et de l’école de paysage de Versailles en 2016. Il travaille depuis cinq années au sein de l’agence NP2F tout en poursuivant, en parallèle, une licence de philosophie à l’université de Nanterre et une formation d’horticulture au jardin du Luxembourg.
Théophile Chatelais, architecte, est diplômé de l’école Paris Val-de-Seine en 2015 et de l’école de paysage de Versailles en 2016. Il travaille depuis cinq années au sein de l’agence NP2F tout en poursuivant, en parallèle, une licence de philosophie à l’université de Nanterre et une formation d’horticulture au jardin du Luxembourg.
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ESPACE FAMILIER,
LE FOYER COMME RÉCEPTACLE DE L'INTIME
Bettina Pittaluga
« Trop souvent, la nudité est automatiquement liée à la sexualité (...) Je les dissocie, car il peut y avoir de la sensualité entre une mère et son enfant par exemple. (...) Dans mon travail, la nudité n’est pas une fin en soi, néanmoins l’action de se mettre à nu devant un·e inconnu·e, je le prends comme un don : celui de son intimité et potentiellement de ses fragilités. »
Préface
Album de photographies argentiques dans l’intimité physique et corporelle de membres des deux familles de l’artiste — choisie et non choisie — lors d’événements de vie : de la naissance au deuil. Ces souvenirs sont colorés d’un entretien focalisé sur l’espace familier et les liens qui s’y créent à travers la notion de confiance et la nudité requestionnée.
Album de photographies argentiques dans l’intimité physique et corporelle de membres des deux familles de l’artiste — choisie et non choisie — lors d’événements de vie : de la naissance au deuil. Ces souvenirs sont colorés d’un entretien focalisé sur l’espace familier et les liens qui s’y créent à travers la notion de confiance et la nudité requestionnée.
Biographie
Bettina Pittaluga, photographe franco-uruguayenne formée à la sociologie, capture des instants de vie intimes et sensibles à l’argentique mettant en lumière des personnes encore trop souvent invisibilisé·e·s dans l’espace médiatique. Artiste engagée, ses clichés nous transportent dans leur intériorité et ils engagent nos regards vers l’altérité.
Bettina Pittaluga, photographe franco-uruguayenne formée à la sociologie, capture des instants de vie intimes et sensibles à l’argentique mettant en lumière des personnes encore trop souvent invisibilisé·e·s dans l’espace médiatique. Artiste engagée, ses clichés nous transportent dans leur intériorité et ils engagent nos regards vers l’altérité.
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UN JOUR APRÈS L'AUTRE
Laure Manissadjian
« Pour continuer à se déplacer, il a besoin d’un déambulateur à roulettes, et les traces de ses allers et venues sont imprimées sur le lino (…) Il m’a fallu six mois pour accepter d’être devenue le parent de mon parent (…) Ce sacrifice non rémunéré fait écho à la charge mentale qu’une mère (ou moins souvent un père) assimile lorsque lui revient la lourde responsabilité des enfants et du foyer. »
Préface
Récit scénographique traitant de l’accueil volontaire d’un aïeul en fin de vie au sein du foyer familial, animé par les femmes qui l’ont accompagné. Nourris d’entretiens de proches et de personnel du care, la narration est illustrée de plans traitant de l’évolution spatiale de la maison : avant, pendant et après le départ du grand-père de l’auteure.
Récit scénographique traitant de l’accueil volontaire d’un aïeul en fin de vie au sein du foyer familial, animé par les femmes qui l’ont accompagné. Nourris d’entretiens de proches et de personnel du care, la narration est illustrée de plans traitant de l’évolution spatiale de la maison : avant, pendant et après le départ du grand-père de l’auteure.
Biographie
Laure Manissadjian est étudiante en architecture. Après un séjour aux États-Unis dans l’école de femmes Smith College, elle réalise que son engagement féministe intersectionnel peut se retrouver au coeur de sa pratique architecturale. Son mémoire, lui permet d’explorer la façon dont des femmes se construisent en tant qu’architectes.
Laure Manissadjian est étudiante en architecture. Après un séjour aux États-Unis dans l’école de femmes Smith College, elle réalise que son engagement féministe intersectionnel peut se retrouver au coeur de sa pratique architecturale. Son mémoire, lui permet d’explorer la façon dont des femmes se construisent en tant qu’architectes.
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LÀ OÙ VIVENT LES SIRÈNES
Renaud Barret
« Lorsque ces femmes issues de tribus ont rejoint la ville dans les années 1970, elles ont créé des lieux de prostitution puis des espaces de sociabilité faisant d’elles des patronnes et inversant le rapport de dépendance aux hommes (...) Puis, la société s’est effondrée (...) Aujourd’hui, elles portent en elles des apocalypses discrètes, des odyssées sidérantes et des combats titanesques. »
Préface
Entretien dévoilant les relations d’amour multiples qu’entretient l’auteur avec capitale congolaise et ses habitant·es, et plus particulièrement le gang de jeunes mères surnommées « P8 ». Ode aux femmes rebelles et résistantes, le dialogue abordant la sororité et sa spatialisation est illustré par des photographies extraites de son dernier film Là où vivent les sirènes (2023).
Entretien dévoilant les relations d’amour multiples qu’entretient l’auteur avec capitale congolaise et ses habitant·es, et plus particulièrement le gang de jeunes mères surnommées « P8 ». Ode aux femmes rebelles et résistantes, le dialogue abordant la sororité et sa spatialisation est illustré par des photographies extraites de son dernier film Là où vivent les sirènes (2023).
Biographie
Renaud Barret est auteur-réalisateur et photographe. En 2003, il découvre Kinshasa dont l’énergie créative de ses performeurs de rue, le sidère. Il y vit près de six ans, puis y dédie la suite de son parcours, à travers la réalisation de l’ensemble de ses films et la co-création de La Belle Kinoise qui s’attache à révéler les artistes de « Kin » en les produisant.
Renaud Barret est auteur-réalisateur et photographe. En 2003, il découvre Kinshasa dont l’énergie créative de ses performeurs de rue, le sidère. Il y vit près de six ans, puis y dédie la suite de son parcours, à travers la réalisation de l’ensemble de ses films et la co-création de La Belle Kinoise qui s’attache à révéler les artistes de « Kin » en les produisant.
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TOUT RESTE À FAIRE,
MAIS TOUT SERA FAIT
PEROU
« (…) j’ai assisté à des cours et à des rendus de projet dont l’objectif était de créer un hôpital sur un terrain fictif alors que juste de l’autre côté de la rue, il y avait sans doute besoin urgent de prendre et faire soin. L’école d’architecture n’a pas conscience qu’elle est une chance pour la ville et la ville qu’elle est une chance pour l’école. »
Préface
Voyage généalogique au cœur du PEROU : Pôle d'Exploration des Ressources Urbaines. À travers un entretien illustré, son cofondateur Sébastien Thiéry remonte aux origines de l’attention inclusive, équitable et tendre qui infuse sa lutte et ses actions contre le sans-abrisme, impacte sa vie et ses relations, informe sa vision de l’architecture et de son enseignement.
Voyage généalogique au cœur du PEROU : Pôle d'Exploration des Ressources Urbaines. À travers un entretien illustré, son cofondateur Sébastien Thiéry remonte aux origines de l’attention inclusive, équitable et tendre qui infuse sa lutte et ses actions contre le sans-abrisme, impacte sa vie et ses relations, informe sa vision de l’architecture et de son enseignement.
Biographie
Créée en septembre 2012, par le politiste Sébastien Thiéry et le jardinier Gilles Clément, le PEROU — Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines — est une association loi 1901. Laboratoire de recherche-action sur la ville hostile, elle articule actions sociales et architecturales en réponse au péril alentour, et renouvelle ainsi savoirs et savoir-faire sur la question.
Créée en septembre 2012, par le politiste Sébastien Thiéry et le jardinier Gilles Clément, le PEROU — Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines — est une association loi 1901. Laboratoire de recherche-action sur la ville hostile, elle articule actions sociales et architecturales en réponse au péril alentour, et renouvelle ainsi savoirs et savoir-faire sur la question.
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CONTRE L'AMOUR
Octave Chicoteau
« Je ne peux dire que je « fais l’amour » avec mes ami·e·s, mes parents, mon frère, mes sœurs, mes enseignant·e·s, mon chien… mais je n’en pense pas moins (…) Pour fabriquer de l’amour ne semblent suffire que des actes sexuels, de préférence au sein d’un couple homme-femme et selon une chorégraphie de mouvements figés, tandis qu’en-dehors de tout conformisme, on ne fait que « baiser ». »
Préface
Pamphlet bicéphale dé(cons)truisant d’abord l’amour exclusif, normé et dominant, via son double discours et sa matérialisation — faire l’amour. Puis, à travers un appel à la révolte entrecoupé de poésies personnelles, l’auteur exige et définit une distinction supplémentaire de l’amour : ouverte au partage, à l’altérité et aux sphères non sexuées.
Pamphlet bicéphale dé(cons)truisant d’abord l’amour exclusif, normé et dominant, via son double discours et sa matérialisation — faire l’amour. Puis, à travers un appel à la révolte entrecoupé de poésies personnelles, l’auteur exige et définit une distinction supplémentaire de l’amour : ouverte au partage, à l’altérité et aux sphères non sexuées.
Biographie
Octave Chicoteau est auteur et chercheur en sciences sociales. Ses études à l’EHESS, orientées vers la littérature comparée et centrées sur des questions d’écopoétique, son travail d’écriture ainsi que son engagement écologique l’ont conduit à formuler une réflexion sur la nature du vivant et l’une de ses réalités fondamentales : le besoin de contact.
Octave Chicoteau est auteur et chercheur en sciences sociales. Ses études à l’EHESS, orientées vers la littérature comparée et centrées sur des questions d’écopoétique, son travail d’écriture ainsi que son engagement écologique l’ont conduit à formuler une réflexion sur la nature du vivant et l’une de ses réalités fondamentales : le besoin de contact.
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DE L'AMOUR DU LOINTAIN
Nagy Makhlouf & Ruben Kharat
« Aux USA, elle est de plus en plus construite, grande et coûteuse, tandis qu’elle a de moins en moins d’habitant·x·e·s (…) L’édifice le plus grand que la loi permet pourrait être habité par plus d'une famille ou par un grand nombre de personnes non apparentées. Pourtant, le zonage ne permet que des « habitations unifamiliales isolées », et définit la « famille » de manière très restrictive. »
Préface
Investigation focalisée sur la maison individuelle — américaine et standardisée — comme réceptacle de l'amour familial soumis à d’aliénantes normes architecturales, législatives, sociales et financières. Les auteurs renseignent par des schémas et en questionnent la capacité à représenter le support de l’amour du lointain : celui qui épargne.
Investigation focalisée sur la maison individuelle — américaine et standardisée — comme réceptacle de l'amour familial soumis à d’aliénantes normes architecturales, législatives, sociales et financières. Les auteurs renseignent par des schémas et en questionnent la capacité à représenter le support de l’amour du lointain : celui qui épargne.
Biographie
Nagy Makhlouf est architecte et doctorant à l’EPFL. Ses recherches portent sur le dessin de l'économie politique de la production de l'espace, notamment du logement pavillonnaire. Ruben Kharat est architecte. Il aime cartographier les couches de forces intangibles qui façonnent l'architecture, et faire émerger de cette pratique des possibilités de transformation du réel.
Nagy Makhlouf est architecte et doctorant à l’EPFL. Ses recherches portent sur le dessin de l'économie politique de la production de l'espace, notamment du logement pavillonnaire. Ruben Kharat est architecte. Il aime cartographier les couches de forces intangibles qui façonnent l'architecture, et faire émerger de cette pratique des possibilités de transformation du réel.
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LA FLEUR DE L'AIR
Mylène Charrion
« Quelque chose a mal tourné. J’ai pas vu. J’ai plein de place, tout un grand espace. Je suis vide (…) Tout est pillé, saccagé, dévasté. Seule la colère demeure. Elle s’est conviée sans retenue. Petit à petit elle détient le territoire. Elle a pris le corps, dévoré l’esprit, pétrifié la mine. Elle s’édifie. Elle élabore et collabore avec la culpabilité, l’impuissance, l’invalidité. »
Préface
Témoignage d’une relation irréalisée et marginalisée, qui constitue un renversement antinomique de la traversée générique de l’amour : un déni de grossesse. À travers un texte émancipateur et subversif, l’auteure déclenche une (re)construction rédactionnelle en développant divers modes d’écriture relatifs aux états physiques et mentaux traversés.
Témoignage d’une relation irréalisée et marginalisée, qui constitue un renversement antinomique de la traversée générique de l’amour : un déni de grossesse. À travers un texte émancipateur et subversif, l’auteure déclenche une (re)construction rédactionnelle en développant divers modes d’écriture relatifs aux états physiques et mentaux traversés.
Biographie
Mylène Charrion est architecte. Elle collabore actuellement au sein de l’agence Martin Duplantier Architectes. Cette envie, cette vocation ont garanti et évité, en partie, un basculement évident pour un amour aujourd’hui perdu dans les abysses de la mort. La fleur de l’air, la part manquante sont les appellations de cet amour physique inconstruit.
Mylène Charrion est architecte. Elle collabore actuellement au sein de l’agence Martin Duplantier Architectes. Cette envie, cette vocation ont garanti et évité, en partie, un basculement évident pour un amour aujourd’hui perdu dans les abysses de la mort. La fleur de l’air, la part manquante sont les appellations de cet amour physique inconstruit.
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LES OUBLIÉ·E·S
Morgane Rupil
« Presque toutes les rues de cette ville ont une histoire à propos de mes amants (…) Ces lieux de ruptures se trouvent partout (…) alors pourquoi ne pas les faire apparaître, les intégrer dans l’espace public et les transformer en espaces de recueillement ? (…) Faut-il rêver de villes spectrales où se dressent tous ces endroits marqués par la perte amoureuse ? »
Préface
Cimetière plastique et textuel symbolisant la rupture amoureuse, par l’union de tombes évanescentes dispersées dans la ville du Havre et de fragments d’histoire d’amour déchues. L’auteure théorise le deuil amoureux, puis présente des relations dont le lieu de péremption constitue l’ancrage de stèles nominatives et dont la durée en influe la dimension.
Cimetière plastique et textuel symbolisant la rupture amoureuse, par l’union de tombes évanescentes dispersées dans la ville du Havre et de fragments d’histoire d’amour déchues. L’auteure théorise le deuil amoureux, puis présente des relations dont le lieu de péremption constitue l’ancrage de stèles nominatives et dont la durée en influe la dimension.
Biographie
Morgane Rupil est graphiste et artiste. Son mémoire, Le cœur brouillon, entend explorer la notion de « hantement », en prenant comme point de départ les ruptures amoureuses. À travers l’archivage de témoignages, ses recherches ont pour but d’écouter, de rassembler des fragments de vies et de redonner du sens aux traces les plus ordinaires.
Morgane Rupil est graphiste et artiste. Son mémoire, Le cœur brouillon, entend explorer la notion de « hantement », en prenant comme point de départ les ruptures amoureuses. À travers l’archivage de témoignages, ses recherches ont pour but d’écouter, de rassembler des fragments de vies et de redonner du sens aux traces les plus ordinaires.
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CHER FRANÇOIS-HENRI PINAULT
École Zéro
« (…) la haine attisée engendre presque toujours simultanément un amour potentiel. Dans une forme d’équilibre primaire, quasi- mystique, vous avez participé à la construction d’une lutte qui dure et d’une expérimentation dont nous sommes fier·es. (…) Faire école est une façon de fédérer nos têtes et nos cœurs, une forme d’amour trop oubliée entre les murs de nos établissements. »
Préface
Lettre post-rupture adressée au PDG du Groupe Kering, fossoyeur de l’indispensable annexe de l’école d’architecture de Paris-Malaquais. Au-delà d’évoquer les raisons du divorce, ce courrier se mue ironiquement en une déclaration d’amour, érigeant la rupture en point de départ d’une nouvelle union dont surgira la naissance de l’École Zéro.
Lettre post-rupture adressée au PDG du Groupe Kering, fossoyeur de l’indispensable annexe de l’école d’architecture de Paris-Malaquais. Au-delà d’évoquer les raisons du divorce, ce courrier se mue ironiquement en une déclaration d’amour, érigeant la rupture en point de départ d’une nouvelle union dont surgira la naissance de l’École Zéro.
Biographie
École Zéro est un collectif d’expérimentations né en 2019 en réponse à la destruction du bâtiment Lenoir. Iels inventent des manières de vivre en commun, d’apprendre les un·es des autres, de compléter les enseignements des écoles d’architecture, d’approcher et de mieux comprendre les milieux ruraux, de créer un commun plus vivant que jamais.
École Zéro est un collectif d’expérimentations né en 2019 en réponse à la destruction du bâtiment Lenoir. Iels inventent des manières de vivre en commun, d’apprendre les un·es des autres, de compléter les enseignements des écoles d’architecture, d’approcher et de mieux comprendre les milieux ruraux, de créer un commun plus vivant que jamais.
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LES ÉCRIVAIN·ES AIMENT LA VILLE
(MAIS DÉTESTENT LES ARCHITECTES)
Clémentin Rachet
« Voilà à quoi semblent devoir se satisfaire les architectes houellebecquiens : jamais des personnages principaux, mais des pères, par deux fois, mourant ou déjà morts, symbolisant également, si l’on veut, une forme de paternalisme d’état, et la toute-puissance dont il a pu faire preuve en termes d’aménagement, à l’image des grands travaux mitterrandiens. »
Préface
Chronique d’une rupture entre écrivain·es et architectes : de l’admiration réciproque à la haine unilatérale envers celleux qui construisent le réel. À travers des fragments d’œuvres littéraires célébrant les marges de la ville et de projets architecturaux intégrant les écrivain·es, l’auteur déconstruit cette division et son potentiel dépassement.
Chronique d’une rupture entre écrivain·es et architectes : de l’admiration réciproque à la haine unilatérale envers celleux qui construisent le réel. À travers des fragments d’œuvres littéraires célébrant les marges de la ville et de projets architecturaux intégrant les écrivain·es, l’auteur déconstruit cette division et son potentiel dépassement.
Biographie
Clémentin Rachet — architecte, enseignant et doctorant — publie en 2015 l’essai Topologies, au milieu du monde de Michel Houellebecq, et collabore avec l’agence Ferrier Marchetti Studio depuis 2017. Il a cofondé le collectif614 qui propose divers formats éditoriaux pour projeter des alternatives aux récits dominants dans les champs de l’architecture et de l’urbanisme.
Clémentin Rachet — architecte, enseignant et doctorant — publie en 2015 l’essai Topologies, au milieu du monde de Michel Houellebecq, et collabore avec l’agence Ferrier Marchetti Studio depuis 2017. Il a cofondé le collectif614 qui propose divers formats éditoriaux pour projeter des alternatives aux récits dominants dans les champs de l’architecture et de l’urbanisme.
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LE PRIX D’UN PITBULL
Matthieu Peck
« Il faut arriver porte de la Villette pour être pris par cette ardeur pénétrante, absolument virulente, d’Hommes en comparution immédiate avec le réel (…) C’est une bretelle qui, plus haut, englobe la capitale dans son capharnaüm solitaire et suffocant – cette muraille qui fait dos aux exclus, aux banlieues, et les nargue en imitant leur laideur. »
Préface
Nouvelle dévoilant une réelle pérégrination post-méridienne dans l’Est parisien vers un de ses symboles architecturaux de la rupture : le mur séparant la Porte de la Villette et la ville de Pantin. Cette immersion sensorielle, parsemée de faits historiques et d’anecdotes, présente les personnages et les architectures qui animent ce territoire de l’abandon.
Nouvelle dévoilant une réelle pérégrination post-méridienne dans l’Est parisien vers un de ses symboles architecturaux de la rupture : le mur séparant la Porte de la Villette et la ville de Pantin. Cette immersion sensorielle, parsemée de faits historiques et d’anecdotes, présente les personnages et les architectures qui animent ce territoire de l’abandon.
Biographie
Matthieu Peck est écrivain. Il publie en 2019 son premier roman, Trismus, aux éditions Bartillat, puis une nouvelle, Rose flou, en réponse à Décadence et destruction, de Pierre Drieu La Rochelle, aux éditions marcel. En avril 2023, sortira son second roman Déjà les mouches, chez Gallimard.
Matthieu Peck est écrivain. Il publie en 2019 son premier roman, Trismus, aux éditions Bartillat, puis une nouvelle, Rose flou, en réponse à Décadence et destruction, de Pierre Drieu La Rochelle, aux éditions marcel. En avril 2023, sortira son second roman Déjà les mouches, chez Gallimard.
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BAP! — Visible Invisible
2022VISIBLE INVISIBLE
Guillaume Ramillien & Nicolas Dorval-Bory
« À partir de premières expérimentations bioclimatiques ou liées à l’énergie solaire — comme celles des scientifiques Félix Trombe ou Maria Telkes dans les années 1950 — de nombreuses initiatives d’architectures autonomes en énergie naissent à cette période, confortées d’un côté par les utopies communautaires et de l’autre par le choc pétrolier de 1973. La fascination pour les climats extrêmes nourrit ainsi déjà la Modernité tardive — l’architecture tropicale de Jean Prouvé (La Maison Tropicale de Niamey, 1949) ou celle alpine de Charlotte Perriand (Refuge Tonneau, 1938). »
Préface
Face à l’urgence écologique, comment faire émerger de nouvelles formes architecturales à partir des matériaux et énergies disponibles localement ? Si un terroir peut être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et de savoir-faire, l’architecture est de façon similaire la mise en forme, au travers d’une culture particulière, de matières et de climats intérieurs, des ressources visibles et invisibles. « La cabane ou le feu ? » : en 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui « arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes : construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, l’exposition Visible Invisible interroge les formes architecturales contemporaines qui peuvent naître de cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique.
Face à l’urgence écologique, comment faire émerger de nouvelles formes architecturales à partir des matériaux et énergies disponibles localement ? Si un terroir peut être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et de savoir-faire, l’architecture est de façon similaire la mise en forme, au travers d’une culture particulière, de matières et de climats intérieurs, des ressources visibles et invisibles. « La cabane ou le feu ? » : en 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui « arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes : construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, l’exposition Visible Invisible interroge les formes architecturales contemporaines qui peuvent naître de cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique.
Biographie
Guillaume Ramillien remporte le concours Europan 9 après avoir été diplômé de l’ENSA Lyon en 2006. Il fonde son atelier en 2008, à Paris. En 2016, il est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes puis, en 2020, du Europe 40\40. Il enseigne à l’ÉNSA Versailles depuis 2011. Saisi des notions de finitude et d’intermittence des ressources dans un contexte de bouleversements climatiques et écologiques, son travail s’attache à valoriser les différentes formes d’énergies — humaines et naturelles — des lieux où il intervient, en préservant leurs équilibres. La prééminence de la notion d’environnement — géologique, biologique, atmosphérique et culturel — lui fait considérer l’architecture comme l’art de qualifier, et souvent de réparer, les écotones des milieux anthropisés. En 2022, il est co-commissaire, avec Nicolas Dorval-Bory, de l’exposition Visible Invisible.
Nicolas Dorval-Bory est diplômé de l’ENSA Paris-Val de Seine en 2007, et crée son bureau à Paris en 2008. Après des collaborations au Chili et en Argentine, entre 2009 et 2010, Nicolas Dorval-Bory Architectes intervient aujourd’hui sur une large gamme d’échelles en France et à l’étranger. Plus que toute perspective dogmatique, son travail aborde le réel de manière rationnelle mais expérimentale, considérant chaque projet comme un climat où les matières visibles et invisibles génèrent des interactions fortes. En 2016, Nicolas Dorval-Bory est récompensé par le prix national des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes, décerné par le Ministère de la Culture. Il enseigne depuis 2011, d’abord à l’ENSA Normandie, puis à l’ÉNSA Versailles depuis 2014. Il participe également à différents workshops internationaux et cycles de conférences, développant aussi une activité curatoriale et de recherche, appuyée par un doctorat en cours à CY Cergy Paris Université.
Guillaume Ramillien remporte le concours Europan 9 après avoir été diplômé de l’ENSA Lyon en 2006. Il fonde son atelier en 2008, à Paris. En 2016, il est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes puis, en 2020, du Europe 40\40. Il enseigne à l’ÉNSA Versailles depuis 2011. Saisi des notions de finitude et d’intermittence des ressources dans un contexte de bouleversements climatiques et écologiques, son travail s’attache à valoriser les différentes formes d’énergies — humaines et naturelles — des lieux où il intervient, en préservant leurs équilibres. La prééminence de la notion d’environnement — géologique, biologique, atmosphérique et culturel — lui fait considérer l’architecture comme l’art de qualifier, et souvent de réparer, les écotones des milieux anthropisés. En 2022, il est co-commissaire, avec Nicolas Dorval-Bory, de l’exposition Visible Invisible.
Nicolas Dorval-Bory est diplômé de l’ENSA Paris-Val de Seine en 2007, et crée son bureau à Paris en 2008. Après des collaborations au Chili et en Argentine, entre 2009 et 2010, Nicolas Dorval-Bory Architectes intervient aujourd’hui sur une large gamme d’échelles en France et à l’étranger. Plus que toute perspective dogmatique, son travail aborde le réel de manière rationnelle mais expérimentale, considérant chaque projet comme un climat où les matières visibles et invisibles génèrent des interactions fortes. En 2016, Nicolas Dorval-Bory est récompensé par le prix national des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes, décerné par le Ministère de la Culture. Il enseigne depuis 2011, d’abord à l’ENSA Normandie, puis à l’ÉNSA Versailles depuis 2014. Il participe également à différents workshops internationaux et cycles de conférences, développant aussi une activité curatoriale et de recherche, appuyée par un doctorat en cours à CY Cergy Paris Université.
Infos
TERROIR
Ophélie Dozat
« Le temps n’est plus aux performances technologiques radicales, trop longues à implémenter à grande échelle dans les normes de la construction, mais à la redécouverte d’un monde déjà présent. Le dernier rapport du GIEC souligne que “l’innovation réside aussi hors de son secteur formel et peut inclure des techniques de construction artisanales avec une valeur adaptative”. »
Préface
Si nous devons repenser la manière dont on consomme l’énergie, qui dépend de la manière dont on construit, l’urgence climatique transforme notre rapport à l’innovation constructive. Le temps n’est plus aux performances technologiques radicales, mais à la redécouverte d’un monde déjà présent. Le dernier rapport du GIEC souligne que l’innovation peut inclure des techniques artisanales avec une valeur adaptative. Trouver de nouvelles applications aux techniques existantes semble être une voie plus efficace vers un mode de vie durable.
Si nous devons repenser la manière dont on consomme l’énergie, qui dépend de la manière dont on construit, l’urgence climatique transforme notre rapport à l’innovation constructive. Le temps n’est plus aux performances technologiques radicales, mais à la redécouverte d’un monde déjà présent. Le dernier rapport du GIEC souligne que l’innovation peut inclure des techniques artisanales avec une valeur adaptative. Trouver de nouvelles applications aux techniques existantes semble être une voie plus efficace vers un mode de vie durable.
Biographie
Ophélie Dozat est architecte, cofondatrice de l’agence MATERRA, et doctorante à CY Cergy Paris Université. Son projet de recherche interroge l’aménagement des territoires soumis aux risques naturels, et ce, à travers des architectures qui reflètent la morphologie du site et le motif du paysage. Elle co-conduit l’atelier de projet « Paysages Prototypes » à l’ÉNSA Versailles.
Ophélie Dozat est architecte, cofondatrice de l’agence MATERRA, et doctorante à CY Cergy Paris Université. Son projet de recherche interroge l’aménagement des territoires soumis aux risques naturels, et ce, à travers des architectures qui reflètent la morphologie du site et le motif du paysage. Elle co-conduit l’atelier de projet « Paysages Prototypes » à l’ÉNSA Versailles.
Infos
OISE
Simon Boudvin
Préface
Simon Boudvin procède par relevés et analyses, alliant art et architecture. Ses recherches, toujours ancrées dans le tangible, explorent des récits marginaux. Dans le cadre de l’exposition, il présente FORMATS (Saint-Maximin), une sculpture en pierre calcaire de l’Oise, révélant des coquillages fossilisés. Le livre d’artiste Oise accompagne cette œuvre et offre un voyage iconographique dans les carrières, mêlant photographies et documents d’archives, témoignant des territoires de l’anthropisation de ces territoires minéraux.
Simon Boudvin procède par relevés et analyses, alliant art et architecture. Ses recherches, toujours ancrées dans le tangible, explorent des récits marginaux. Dans le cadre de l’exposition, il présente FORMATS (Saint-Maximin), une sculpture en pierre calcaire de l’Oise, révélant des coquillages fossilisés. Le livre d’artiste Oise accompagne cette œuvre et offre un voyage iconographique dans les carrières, mêlant photographies et documents d’archives, témoignant des territoires de l’anthropisation de ces territoires minéraux.
Biographie
Simon Boudvin est un artiste français, né au Mans en 1979, qui vit et travaille à Bagnolet. Il a étudié à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Giuseppe Penone et à l’ENSA Paris-Malaquais. Il intervient au sein de résidences et est régulièrement invité à la production d’expositions et d’éditions dans des institutions en France et à l’international. Il enseigne depuis 2007 dans différentes écoles d’architecture et actuellement à l’ÉNSA Versailles. Son travail émerge à la croisée de ces différents champs, attentif aux mutations des territoires qu’il parcourt. Il procède tantôt à leur relevé détaillé, tantôt à leur reconstitution, à l’exercice de leur description, à leur photographie. Ses recherches font la matière de ses livres. Ses œuvres sont exposées dans différents centres d’art en France (Les Capucins, Embrun en 2018 ; le SHED, Centre d’art contemporain de Normandie en 2019 ; la Maréchalerie, centre d’art contemporain de l’ÉNSA Versailles en 2022), mais aussi à l’étranger (le MAC, Montréal en 2017).
Simon Boudvin est un artiste français, né au Mans en 1979, qui vit et travaille à Bagnolet. Il a étudié à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Giuseppe Penone et à l’ENSA Paris-Malaquais. Il intervient au sein de résidences et est régulièrement invité à la production d’expositions et d’éditions dans des institutions en France et à l’international. Il enseigne depuis 2007 dans différentes écoles d’architecture et actuellement à l’ÉNSA Versailles. Son travail émerge à la croisée de ces différents champs, attentif aux mutations des territoires qu’il parcourt. Il procède tantôt à leur relevé détaillé, tantôt à leur reconstitution, à l’exercice de leur description, à leur photographie. Ses recherches font la matière de ses livres. Ses œuvres sont exposées dans différents centres d’art en France (Les Capucins, Embrun en 2018 ; le SHED, Centre d’art contemporain de Normandie en 2019 ; la Maréchalerie, centre d’art contemporain de l’ÉNSA Versailles en 2022), mais aussi à l’étranger (le MAC, Montréal en 2017).
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LE NUAGE
Ensamble
Préface
L’installation d’Ensamble se déploie dans la Cour des Fontaines à l’instar d’une feuille morte. Avec sa morphologie organique, Le Nuage retrouve son essence originelle et se reconnecte à la Nature, entretenant un lien important entre concept et matérialité. Son apparence monumentale invite les visiteur·euse·s à l’observer de plus près, à l’explorer et à essayer d’en saisir la matérialité. Aussi légère que résistante, sa surface plissée est réalisée dans un matériau composite fait de fibre, de verre et de carton. Cette structure fine et aérienne contraste considérablement avec la matière qui sera coulée et qu’elle accueillera. En effet, elle servira très prochainement de moule pour un prototype de toiture en nano-béton, en cours de développement en atelier, à la Fabrica (Madrid). Cette toiture sera réalisée en 2023 pour accueillir le musée des Jardins de Médongaule, en Corée du Sud.
L’installation d’Ensamble se déploie dans la Cour des Fontaines à l’instar d’une feuille morte. Avec sa morphologie organique, Le Nuage retrouve son essence originelle et se reconnecte à la Nature, entretenant un lien important entre concept et matérialité. Son apparence monumentale invite les visiteur·euse·s à l’observer de plus près, à l’explorer et à essayer d’en saisir la matérialité. Aussi légère que résistante, sa surface plissée est réalisée dans un matériau composite fait de fibre, de verre et de carton. Cette structure fine et aérienne contraste considérablement avec la matière qui sera coulée et qu’elle accueillera. En effet, elle servira très prochainement de moule pour un prototype de toiture en nano-béton, en cours de développement en atelier, à la Fabrica (Madrid). Cette toiture sera réalisée en 2023 pour accueillir le musée des Jardins de Médongaule, en Corée du Sud.
Biographie
Ensamble Studio est une équipe pluridisciplinaire fondée en 2000 et dirigée par les architectes Débora Mesa Molina et Antón García-Abril, qui travaille entre Madrid — au sein de la Fabrica — et Boston. Oscillant entre imagination et réalité, entre art et science, leur travail entend innover sur les typologies, les technologies et les méthodologies pour aborder des questions aussi diverses que la construction du paysage ou la préfabrication de maisons. Actuellement, au travers de leur startup WoHo, ils se consacrent à l’amélioration de la qualité architecturale tout en rendant l’architecture plus abordable grâce à l’intégration de technologies hors site. Leur nouveau centre de recherche et de fabrication à Madrid a été construit pour développer cette démarche.
Ensamble Studio est une équipe pluridisciplinaire fondée en 2000 et dirigée par les architectes Débora Mesa Molina et Antón García-Abril, qui travaille entre Madrid — au sein de la Fabrica — et Boston. Oscillant entre imagination et réalité, entre art et science, leur travail entend innover sur les typologies, les technologies et les méthodologies pour aborder des questions aussi diverses que la construction du paysage ou la préfabrication de maisons. Actuellement, au travers de leur startup WoHo, ils se consacrent à l’amélioration de la qualité architecturale tout en rendant l’architecture plus abordable grâce à l’intégration de technologies hors site. Leur nouveau centre de recherche et de fabrication à Madrid a été construit pour développer cette démarche.
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TERRE
Roger Boltshauser
« Nous avançons la thèse que l’avenir de la construction en terre réside dans des systèmes d’associations intelligentes, hybrides et circulaires. [...] Les systèmes nouvellement développés doivent en même temps répondre aux exigences actuelles en matière de densité et de résistance et donc être pensés pour des structures plus grandes, afin de pouvoir réaliser un saut d’échelle dans la construction en terre. »
Préface
La construction en terre, en réponse aux exigences actuelles du bâtiment, offre un potentiel considérable avec ses faibles besoins en énergie grise et sa disponibilité locale. En Suisse, des millions de tonnes d'argile sont inexploitées chaque année. L’utilisation rationnelle de ces ressources pourrait réduire les émissions de CO2. Les innovations en transformation énergétique et les systèmes hybrides, développés par l'EPF de Lausanne et l'ETH de Zurich, promettent un avenir durable. L'architecture doit repenser l'usage de la terre pour développer des solutions écologiques et esthétiques.
La construction en terre, en réponse aux exigences actuelles du bâtiment, offre un potentiel considérable avec ses faibles besoins en énergie grise et sa disponibilité locale. En Suisse, des millions de tonnes d'argile sont inexploitées chaque année. L’utilisation rationnelle de ces ressources pourrait réduire les émissions de CO2. Les innovations en transformation énergétique et les systèmes hybrides, développés par l'EPF de Lausanne et l'ETH de Zurich, promettent un avenir durable. L'architecture doit repenser l'usage de la terre pour développer des solutions écologiques et esthétiques.
Biographie
Roger Boltshauser fonde son bureau Boltshauser Architekten AG en 1996 à Zurich. Parallèlement à sa pratique, il est assistant de recherche à l’Institut d’histoire et de théorie de l’architecture à Zurich de 1996 à 1998 et assistant d’enseignement dans la chaire de Peter Märkli à l’ETH Zurich et à l’EPF Lausanne de 1997 à 1999. Entre 2004 et 2010, il mène une activité d’enseignement au sein des Universités de Coire et d’Anhalt, puis en tant que professeur invité à l’EPF Lausanne de 2016 à 2017 et de la TÜ Munich de 2017 à 2018. Depuis 2018, il est professeur invité à l’ETH Zurich. De nombreux livres — A Primer to Space en collaboration avec Aita Flury, The Rauch House avec Martin Rauch ou encore Roger Boltshauser – Transformator avec des photos de Philipp Schaerer, etc. —, montrent le travail de Roger Boltshauser. Il est également commissaire de l’exposition Pisé – Tradition et potentiel, créée à l’EPF et présentée à plusieurs reprises en Suisse. Un ouvrage documentant les résultats de cette recherche est paru aux éditions Triest en 2019, qui publient également une monographie sur le bureau en 2021. La même année, la revue espagnole El Croquis lui consacre un numéro.
Roger Boltshauser fonde son bureau Boltshauser Architekten AG en 1996 à Zurich. Parallèlement à sa pratique, il est assistant de recherche à l’Institut d’histoire et de théorie de l’architecture à Zurich de 1996 à 1998 et assistant d’enseignement dans la chaire de Peter Märkli à l’ETH Zurich et à l’EPF Lausanne de 1997 à 1999. Entre 2004 et 2010, il mène une activité d’enseignement au sein des Universités de Coire et d’Anhalt, puis en tant que professeur invité à l’EPF Lausanne de 2016 à 2017 et de la TÜ Munich de 2017 à 2018. Depuis 2018, il est professeur invité à l’ETH Zurich. De nombreux livres — A Primer to Space en collaboration avec Aita Flury, The Rauch House avec Martin Rauch ou encore Roger Boltshauser – Transformator avec des photos de Philipp Schaerer, etc. —, montrent le travail de Roger Boltshauser. Il est également commissaire de l’exposition Pisé – Tradition et potentiel, créée à l’EPF et présentée à plusieurs reprises en Suisse. Un ouvrage documentant les résultats de cette recherche est paru aux éditions Triest en 2019, qui publient également une monographie sur le bureau en 2021. La même année, la revue espagnole El Croquis lui consacre un numéro.
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LES ORIGINES DE L'ARCHITECTURE :
UNE FABLE
Tim Ingold
« Ils avaient tous négligé une vérité simple mais que nous négligeons pourtant encore dans notre quête d’un mode de vie durable. Il s’agit du fait que la durabilité ne consiste pas à trouver des solutions définitives, mais à maintenir la vie. Elle ne réside ni dans des plans ou dans des prédictions, ni dans les mesures et les relevés, ni dans telles ou telles solutions techniques(...) Elle réside plutôt dans ces petits actes de soin, ignorés et méconnus, par lesquels nous prenons soin des personnes qui nous entourent et de l’environnement que nous habitons collectivement. »
Préface
La naissance de l’architecture explore la manière dont un groupe de pionniers, arrivant sur une terre vierge, combine leurs talents pour créer un habitat durable. Géomètres, ingénieurs, artistes, agriculteurs, urbanistes et citoyens ordinaires partagent leurs visions pour harmoniser technologie, nature et communauté, révélant ainsi la naissance de l’architecture comme un équilibre entre savoir-faire, respect de l’environnement et bien-être collectif.
La naissance de l’architecture explore la manière dont un groupe de pionniers, arrivant sur une terre vierge, combine leurs talents pour créer un habitat durable. Géomètres, ingénieurs, artistes, agriculteurs, urbanistes et citoyens ordinaires partagent leurs visions pour harmoniser technologie, nature et communauté, révélant ainsi la naissance de l’architecture comme un équilibre entre savoir-faire, respect de l’environnement et bien-être collectif.
Biographie
Tim Ingold est professeur émérite d’anthropologie sociale à l’Université d’Aberdeen. En 1990, il est nommé à une chaire à l’université de Manchester. En 1995, il est nommé professeur à la chaire d’anthropologie sociale Max Gluckman. Il est rédacteur en chef de Man (le journal de l’Institut royal d’anthropologie) de 1990 à 1992, et édite le Companion Encyclopedia of Anthropology de Routledge, publié en 1994. En 1988, il fonde le Group for Debates in Anthropological Theory, et édite un volume des six premiers débats annuels (Key Debates in Anthropology, 1996). Parmi ses travaux, il a notamment effectué des recherches de terrain parmi les Sâmes Skolts du nord-est de la Finlande, et a écrit sur l’environnement, la technologie et l’organisation sociale dans le Nord circumpolaire, sur les animaux dans la société humaine, ainsi que sur l’écologie humaine et la théorie de l’évolution. Plus récemment, ses travaux explorent la perception de l’environnement et la pratique qualifiée. Les intérêts actuels de Tim Ingold se situent à l’interface entre l’anthropologie, l’archéologie, l’art et l’architecture.
Tim Ingold est professeur émérite d’anthropologie sociale à l’Université d’Aberdeen. En 1990, il est nommé à une chaire à l’université de Manchester. En 1995, il est nommé professeur à la chaire d’anthropologie sociale Max Gluckman. Il est rédacteur en chef de Man (le journal de l’Institut royal d’anthropologie) de 1990 à 1992, et édite le Companion Encyclopedia of Anthropology de Routledge, publié en 1994. En 1988, il fonde le Group for Debates in Anthropological Theory, et édite un volume des six premiers débats annuels (Key Debates in Anthropology, 1996). Parmi ses travaux, il a notamment effectué des recherches de terrain parmi les Sâmes Skolts du nord-est de la Finlande, et a écrit sur l’environnement, la technologie et l’organisation sociale dans le Nord circumpolaire, sur les animaux dans la société humaine, ainsi que sur l’écologie humaine et la théorie de l’évolution. Plus récemment, ses travaux explorent la perception de l’environnement et la pratique qualifiée. Les intérêts actuels de Tim Ingold se situent à l’interface entre l’anthropologie, l’archéologie, l’art et l’architecture.
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POUR L'AMOUR DES MATÉRIAUX
Mary Duggan
Préface
Ce pavillon explore une architecture fondée sur la pureté des gestes créatifs : sculpter, fabriquer, réparer. Le design suit un processus séquentiel où le gypse, à la fois fort et fragile, guide la conception. Le matériau est manipulé au seuil de sa rupture, puis renforcé avec du marbre et du bois pour créer une structure délicate mais robuste, alliant fonctionnalité et esthétique.
Ce pavillon explore une architecture fondée sur la pureté des gestes créatifs : sculpter, fabriquer, réparer. Le design suit un processus séquentiel où le gypse, à la fois fort et fragile, guide la conception. Le matériau est manipulé au seuil de sa rupture, puis renforcé avec du marbre et du bois pour créer une structure délicate mais robuste, alliant fonctionnalité et esthétique.
Biographie
Mary Duggan Architects est un studio d’architecture et de design basé à Londres, depuis sa création en mars 2017. L’agence s’engage à fournir une architecture raisonnée et détaillée dans sa conception qui s’adresse à des clients avant-gardistes ayant un goût prononcé pour le design. La production qu’elle développe embrasse de nombreux secteurs au travers desquels elle manipule aussi bien la petite que la grande échelle en créant des lieux de vie, de travail et d’apprentissage. Guidée par l’ambition, sans cesse renouvelée, de saisir l’esprit des lieux dans lesquels elle construit, qu’ils soient urbains ou ruraux, l’agence tente d’apprécier et de considérer chaque situation comme faisant partie d’un ensemble. Son engagement à remettre en question des notions préconçues qui figent parfois la discipline alimente quotidiennement sa philosophie de travail.
Mary Duggan Architects est un studio d’architecture et de design basé à Londres, depuis sa création en mars 2017. L’agence s’engage à fournir une architecture raisonnée et détaillée dans sa conception qui s’adresse à des clients avant-gardistes ayant un goût prononcé pour le design. La production qu’elle développe embrasse de nombreux secteurs au travers desquels elle manipule aussi bien la petite que la grande échelle en créant des lieux de vie, de travail et d’apprentissage. Guidée par l’ambition, sans cesse renouvelée, de saisir l’esprit des lieux dans lesquels elle construit, qu’ils soient urbains ou ruraux, l’agence tente d’apprécier et de considérer chaque situation comme faisant partie d’un ensemble. Son engagement à remettre en question des notions préconçues qui figent parfois la discipline alimente quotidiennement sa philosophie de travail.
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WET TABLE
LCLA
Préface
Wet Table fusionne l'éphémère et le permanent en reliant l'installation temporaire aux grands travaux hydrauliques de Versailles. À travers ses bassins et fontaines, elle évoque l'évolution historique de l'eau dans l'espace public, à la fois comme matériau et générateur d'espace, tout en rendant hommage aux infrastructures passées.
Wet Table fusionne l'éphémère et le permanent en reliant l'installation temporaire aux grands travaux hydrauliques de Versailles. À travers ses bassins et fontaines, elle évoque l'évolution historique de l'eau dans l'espace public, à la fois comme matériau et générateur d'espace, tout en rendant hommage aux infrastructures passées.
Biographie
LCLA Office explore les limites entre l’architecture et le paysage. Le studio, basé à Oslo, est codirigé par l’architecte suédoise Charlotte Hansson et par l’architecte colombien Luis Callejas. Charlotte Hansson a une grande expérience dans les pays scandinaves et a été professeure invitée à l’école d’architecture de Yale. Luis Callejas a été professeur à l’école supérieure de design de Harvard, à l’école d’architecture de Yale et il enseigne actuellement à l’école d’architecture et de design d’Oslo. Leurs œuvres ont, entre autres, été exposées aux Triennales de Lisbonne et d’Oslo, ainsi qu’aux Biennales de Séoul et de Venise. Ils ont livré certains projets emblématiques tels que le Centre Aquatique de Medellín qui a accueilli la neuvième édition des Jeux sud-américains, la rénovation du principal stade de football de Bogotá et, plus récemment, la transformation paysagère du site de l’ancienne ambassade des États-Unis à Oslo, conçue par Eero Saarinen.
LCLA Office explore les limites entre l’architecture et le paysage. Le studio, basé à Oslo, est codirigé par l’architecte suédoise Charlotte Hansson et par l’architecte colombien Luis Callejas. Charlotte Hansson a une grande expérience dans les pays scandinaves et a été professeure invitée à l’école d’architecture de Yale. Luis Callejas a été professeur à l’école supérieure de design de Harvard, à l’école d’architecture de Yale et il enseigne actuellement à l’école d’architecture et de design d’Oslo. Leurs œuvres ont, entre autres, été exposées aux Triennales de Lisbonne et d’Oslo, ainsi qu’aux Biennales de Séoul et de Venise. Ils ont livré certains projets emblématiques tels que le Centre Aquatique de Medellín qui a accueilli la neuvième édition des Jeux sud-américains, la rénovation du principal stade de football de Bogotá et, plus récemment, la transformation paysagère du site de l’ancienne ambassade des États-Unis à Oslo, conçue par Eero Saarinen.
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DÉTERMINISME CLIMATIQUE
Atmos Lab
« L’image normalisée de l’architecture « durable » se rapporte à l’isolation, des couches supplémentaires de haute technologie et des dispositifs mécaniques. [...] Les boîtes qui en résultent reposent principalement sur des équipements mécaniques efficaces pour contrôler la température et y apporter de l’air frais, et où tout échange naturel avec l’extérieur est considéré comme un inconvénient. L’occupant se trouve condamné à rester à l’intérieur, déconnecté et, d’une certaine façon, anesthésié. »
Préface
À une époque où l'impact environnemental des bâtiments est critique, l'architecture doit repenser le confort énergétique en intégrant la bioclimatique. Au lieu de recourir à des solutions hermétiques ou high-tech, nous devons concevoir des espaces adaptables aux conditions naturelles. Ce texte explore comment la science des matériaux et des outils numériques permet aujourd'hui une architecture qui optimise l'interaction entre le bâtiment, le climat et ses occupants, favorisant des solutions durables et intégrées.
À une époque où l'impact environnemental des bâtiments est critique, l'architecture doit repenser le confort énergétique en intégrant la bioclimatique. Au lieu de recourir à des solutions hermétiques ou high-tech, nous devons concevoir des espaces adaptables aux conditions naturelles. Ce texte explore comment la science des matériaux et des outils numériques permet aujourd'hui une architecture qui optimise l'interaction entre le bâtiment, le climat et ses occupants, favorisant des solutions durables et intégrées.
Biographie
Rafael Alonso Candau est diplômé en architecture à l’Université polytechnique de Valence. Il partage son expertise technique sur l’empreinte carbone des bâtiments et les conditions environnementales à l’échelle urbaine dans diverses universités (RCA Londres, KDAK Copenhague, London Met), en tant qu’examinateur pour des revues scientifiques, et lors de conférences et de publications.
Florencia Collo est diplômée de l’Université de Buenos Aires en Architecture (FADU et UBA). Elle a enseigné l’Histoire de l’architecture et de l’urbanisme à la FADU et l’UBA, et dispense aujourd’hui des cours sur l’architecture environnementale auprès des étudiants de l’Université Torcuato Di Tella, à Buenos Aires. Elle est également membre de l’association PLEA (Passive Low Energy Architecture).
Olivier Dambron est diplômé en ingénierie du bâtiment et architecture à l’École des Hautes Études d’Ingénieur de Lille. Son travail de recherche se concentre sur le potentiel du design environnemental pour l’architecture tropicale en bambou. Il a été invité à enseigner à l’ETH Zurich, à la London MET, au RCA Londres, à la KADK Copenhague, et à l’IT Bandung.
Tous les trois sont également diplômés du MSc Sustainable Environmental Design de l’Architectural Association de Londres. Ensemble, ils fondent le bureau d’études environnementales Atmos Lab en 2016, agissant sur de nombreux projets à l’échelle internationale.
Rafael Alonso Candau est diplômé en architecture à l’Université polytechnique de Valence. Il partage son expertise technique sur l’empreinte carbone des bâtiments et les conditions environnementales à l’échelle urbaine dans diverses universités (RCA Londres, KDAK Copenhague, London Met), en tant qu’examinateur pour des revues scientifiques, et lors de conférences et de publications.
Florencia Collo est diplômée de l’Université de Buenos Aires en Architecture (FADU et UBA). Elle a enseigné l’Histoire de l’architecture et de l’urbanisme à la FADU et l’UBA, et dispense aujourd’hui des cours sur l’architecture environnementale auprès des étudiants de l’Université Torcuato Di Tella, à Buenos Aires. Elle est également membre de l’association PLEA (Passive Low Energy Architecture).
Olivier Dambron est diplômé en ingénierie du bâtiment et architecture à l’École des Hautes Études d’Ingénieur de Lille. Son travail de recherche se concentre sur le potentiel du design environnemental pour l’architecture tropicale en bambou. Il a été invité à enseigner à l’ETH Zurich, à la London MET, au RCA Londres, à la KADK Copenhague, et à l’IT Bandung.
Tous les trois sont également diplômés du MSc Sustainable Environmental Design de l’Architectural Association de Londres. Ensemble, ils fondent le bureau d’études environnementales Atmos Lab en 2016, agissant sur de nombreux projets à l’échelle internationale.
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UN LANGAGE ARCHITECTURAL DE L'ÉNERGIE
Paul Bouet
« Les bâtiments pourraient être considérés comme des 'structures dissipatives', au sens d'Ilya Prigogine. [...] En dissipant les énergies fossiles et fissiles accumulées sur des temps géologiques, l’architecture contribue ainsi, non seulement à accroître l’entropie, la désorganisation du monde, mais aussi à dérégler radicalement le climat de la planète. »
Préface
Dans un monde où les bâtiments sont souvent perçus comme des « machines passives », il est crucial de repenser leur relation avec l'énergie. Ce récit explore comment l'architecture peut évoluer pour devenir une « structure dissipative », transformant l'énergie et minimisant l'impact environnemental. En réintroduisant un langage architectural qui fusionne esthétique et efficacité énergétique, nous visons à rendre les processus énergétiques visibles et intégrés, tout en réconciliant modernité et tradition.
Dans un monde où les bâtiments sont souvent perçus comme des « machines passives », il est crucial de repenser leur relation avec l'énergie. Ce récit explore comment l'architecture peut évoluer pour devenir une « structure dissipative », transformant l'énergie et minimisant l'impact environnemental. En réintroduisant un langage architectural qui fusionne esthétique et efficacité énergétique, nous visons à rendre les processus énergétiques visibles et intégrés, tout en réconciliant modernité et tradition.
Biographie
Paul Bouet est maître de conférences associées à l’École d’architecture de la ville et des territoires Paris-Est. Il est architecte HMONP, diplômé de l’ENSA Paris-Belleville en 2012, et titulaire d’un master en histoire des sciences, technologies et sociétés de l’EHESS obtenu en 2017. Ses recherches portent sur l’histoire de l’architecture au XXème siècle dans ses relations à l’environnement. Il s’intéresse en particulier à l’émergence des pensées environnementales en architecture, à l’intégration de dispositifs énergétiques et climatiques dans les bâtiments, et aux circulations entre puissances coloniales et pays du Sud. En 2022, il présente sa thèse de doctorat intitulée Domestiquer l’énergie solaire. Architecture, décolonisation et écologisme dans la France d’après-guerre, 1945-1986, préparée sous la direction de Sébastien Marot.
Paul Bouet est maître de conférences associées à l’École d’architecture de la ville et des territoires Paris-Est. Il est architecte HMONP, diplômé de l’ENSA Paris-Belleville en 2012, et titulaire d’un master en histoire des sciences, technologies et sociétés de l’EHESS obtenu en 2017. Ses recherches portent sur l’histoire de l’architecture au XXème siècle dans ses relations à l’environnement. Il s’intéresse en particulier à l’émergence des pensées environnementales en architecture, à l’intégration de dispositifs énergétiques et climatiques dans les bâtiments, et aux circulations entre puissances coloniales et pays du Sud. En 2022, il présente sa thèse de doctorat intitulée Domestiquer l’énergie solaire. Architecture, décolonisation et écologisme dans la France d’après-guerre, 1945-1986, préparée sous la direction de Sébastien Marot.
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RIDEAU SONORE
Baukunst
Préface
Rideau sonore explore l’intersection entre arts et sciences en transformant l’énergie solaire en une expérience sonore unique. En intégrant design textile, programmation sonore et captation solaire, ce projet s'implante dans la Cour des Fontaines pour établir un dialogue entre la modernité et l'histoire du lieu. La combinaison de films photovoltaïques et de textiles en fibres naturelles capte la lumière et la convertit en une bande sonore, réinterprétant les éléments architecturaux historiques tout en rendant visible l’invisible.
Rideau sonore explore l’intersection entre arts et sciences en transformant l’énergie solaire en une expérience sonore unique. En intégrant design textile, programmation sonore et captation solaire, ce projet s'implante dans la Cour des Fontaines pour établir un dialogue entre la modernité et l'histoire du lieu. La combinaison de films photovoltaïques et de textiles en fibres naturelles capte la lumière et la convertit en une bande sonore, réinterprétant les éléments architecturaux historiques tout en rendant visible l’invisible.
Biographie
Fondée par Adrien Verschuere en 2008 à Bruxelles, dans la continuité de son exercice en Suisse, BAUKUNST s’applique dans le cadre de son activité à répondre de façon spécifique aux exigences formulées par les acteurs publics et privés en matière d’architecture. Conjonction entre art et technologie, l’agence engage le projet comme une recherche en dialogue avec différentes formes de connaissances. Elle envisage l’architecture comme un médium capable d’offrir une pensée de la construction (BAU) au même titre qu’une construction de la pensée (KUNST). Parallèlement à la réalisation de projets architecturaux, BAUKUNST consacre une part de son occupation au domaine de la recherche et de l’enseignement.
Fondée par Adrien Verschuere en 2008 à Bruxelles, dans la continuité de son exercice en Suisse, BAUKUNST s’applique dans le cadre de son activité à répondre de façon spécifique aux exigences formulées par les acteurs publics et privés en matière d’architecture. Conjonction entre art et technologie, l’agence engage le projet comme une recherche en dialogue avec différentes formes de connaissances. Elle envisage l’architecture comme un médium capable d’offrir une pensée de la construction (BAU) au même titre qu’une construction de la pensée (KUNST). Parallèlement à la réalisation de projets architecturaux, BAUKUNST consacre une part de son occupation au domaine de la recherche et de l’enseignement.
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DÉBAT INAUGURAL
Ensamble, Mary Duggan & Steve Webb, LCLA, Baukunst
ENSAMBLE — « Nous avons commencé à travailler dans des carrières de pierre et à développer un langage architectural qui tente de se débarrasser des dogmes architecturaux, de leurs contraintes, de leurs géométries, de leurs systèmes, et qui se soumet à la logique de la terre — essentiellement à travers un nouvel expressionnisme naturel qui nous relie plus profondément à notre monde. »
LCLA — « Nous voulions également essayer de comprendre quelle serait la surface minimale que nous pourrions couvrir d’eau et qui pourrait produire une forme de changement climatique à l’échelle de la cour. Nous désirions exactement 1000 litres d’eau et une géométrie qui soit librement informée par certaines des qualités géométriques des étangs. »
MARY DUGGAN — « Dans notre pratique, nous avons toujours privilégié le bois ou d’autres matériaux de construction à faible empreinte carbone, y voyant l’extension de la parabole de Banham : le feu. C’est une architecture de la vulnérabilité. Nous avons essayé de trouver une solution qui accepte la faiblesse du gypse et la répare avec l’ajout de butons en bois. Ces derniers étant des éléments faits et assemblés à la main, nous nous sommes imposés la contrainte de n’utiliser ni vis ni colle. »
BAUKUNST — « Nous remarquons également l’absence d’ornements sur ce mur contrairement à ceux présents aux alentours. [...] En observant le site de cette manière, nous voulions projeter l’installation dans une sorte de lecture métaphorique et de compréhension en référence à un contexte culturel et historique plus large. »
LCLA — « Nous voulions également essayer de comprendre quelle serait la surface minimale que nous pourrions couvrir d’eau et qui pourrait produire une forme de changement climatique à l’échelle de la cour. Nous désirions exactement 1000 litres d’eau et une géométrie qui soit librement informée par certaines des qualités géométriques des étangs. »
MARY DUGGAN — « Dans notre pratique, nous avons toujours privilégié le bois ou d’autres matériaux de construction à faible empreinte carbone, y voyant l’extension de la parabole de Banham : le feu. C’est une architecture de la vulnérabilité. Nous avons essayé de trouver une solution qui accepte la faiblesse du gypse et la répare avec l’ajout de butons en bois. Ces derniers étant des éléments faits et assemblés à la main, nous nous sommes imposés la contrainte de n’utiliser ni vis ni colle. »
BAUKUNST — « Nous remarquons également l’absence d’ornements sur ce mur contrairement à ceux présents aux alentours. [...] En observant le site de cette manière, nous voulions projeter l’installation dans une sorte de lecture métaphorique et de compréhension en référence à un contexte culturel et historique plus large. »
Préface
Antón García-Abril et ses collaborateurs développent une architecture innovante en réinventant l'utilisation de matériaux bruts et en exploitant les carrières de pierre pour créer des formes en harmonie avec la terre. Mary Duggan et Steve Webb expérimentent, quant à eux, le gypse, le bois et d'autres matériaux pour créer des structures finement artisanales, tandis que Luis Callejas et Adrien Verschuere explorent l'hydrologie et les interactions sensibles entre architecture et environnement pour matérialiser des expériences spatiales tangibles et sensorielles.
Antón García-Abril et ses collaborateurs développent une architecture innovante en réinventant l'utilisation de matériaux bruts et en exploitant les carrières de pierre pour créer des formes en harmonie avec la terre. Mary Duggan et Steve Webb expérimentent, quant à eux, le gypse, le bois et d'autres matériaux pour créer des structures finement artisanales, tandis que Luis Callejas et Adrien Verschuere explorent l'hydrologie et les interactions sensibles entre architecture et environnement pour matérialiser des expériences spatiales tangibles et sensorielles.
Biographie
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DISCUSSION
Ensamble, Mary Duggan & Steve Webb, LCLA, Baukunst
« Nous apprécions particulièrement le fait d’engager l’architecture pour provoquer des interactions entre différentes conditions invisibles, par la construction de relations physiques. À cet égard, nous pensons que la question de l’énergie — et par extension celles des forces invisibles — est capable d’élargir la notion d’espace d’une manière beaucoup plus active, au-delà d’un simple but en soi, mais plutôt en l’envisageant comme un moyen qui engage le confort et la perception. »
Préface
Dans la Cour des Fontaines, les commissaires ont invité quatre agences d’architecture internationales à réfléchir, à travers une installation, aux relations qu’elles entretiennent — dans leur pratique — avec la matière et l’énergie, composantes visibles et invisibles de l’architecture.
Mary Duggan et Steve Webb, respectivement architecte et ingénieur londoniens, proposent une construction sculpturale qui confronte le carreau de plâtre industrialisé aux savoir-faire et matériaux traditionnels. Ensamble Studio, basé en Espagne, transporte depuis son laboratoire madrilène une pièce d’architecture en négatif : un coffrage aux formes topographiques affirmées qui servira de moule pour un projet en cours en Corée du Sud. Luis Callejas et Charlotte Hanson (LCLA), opérant entre Oslo et Medellin, créent la maquette d’un bassin de 1000 litres d’eau aux propriétés microclimatiques et aux formes inspirées par l’ingénierie hydraulique de Versailles. Enfin, l’agence bruxelloise BAUKUNST propose de créer un dialogue avec l’une des principales caractéristiques architecturales du site — le long mur séparant l’avenue de Sceaux de la cour — pour imaginer la manière dont cette limite inerte pourrait être transformée en un élément performatif.
Dans la Cour des Fontaines, les commissaires ont invité quatre agences d’architecture internationales à réfléchir, à travers une installation, aux relations qu’elles entretiennent — dans leur pratique — avec la matière et l’énergie, composantes visibles et invisibles de l’architecture.
Mary Duggan et Steve Webb, respectivement architecte et ingénieur londoniens, proposent une construction sculpturale qui confronte le carreau de plâtre industrialisé aux savoir-faire et matériaux traditionnels. Ensamble Studio, basé en Espagne, transporte depuis son laboratoire madrilène une pièce d’architecture en négatif : un coffrage aux formes topographiques affirmées qui servira de moule pour un projet en cours en Corée du Sud. Luis Callejas et Charlotte Hanson (LCLA), opérant entre Oslo et Medellin, créent la maquette d’un bassin de 1000 litres d’eau aux propriétés microclimatiques et aux formes inspirées par l’ingénierie hydraulique de Versailles. Enfin, l’agence bruxelloise BAUKUNST propose de créer un dialogue avec l’une des principales caractéristiques architecturales du site — le long mur séparant l’avenue de Sceaux de la cour — pour imaginer la manière dont cette limite inerte pourrait être transformée en un élément performatif.
Biographie
BAUKUNST est un bureau d'architecture fondé par Adrien Verschuere à Bruxelles en 2008.Biographie complète : voir RIDEAU SONORE.LCLA Office, basé à Oslo, est dirigé par Charlotte Hansson et Luis Callejas, explorant les frontières entre architecture et paysage.
Mary Duggan Architects, établi à Londres depuis 2017, se distingue par une approche détaillée et raisonnée du design architectural, adaptée aux clients avant-gardistes.
Ensamble Studio est une équipe pluridisciplinaire fondée en 2000 — et dirigée par les architectes Débora Mesa Molina et Antón García-Abril — qui travaille entre Madrid et Boston.
BAUKUNST est un bureau d'architecture fondé par Adrien Verschuere à Bruxelles en 2008.Biographie complète : voir RIDEAU SONORE.LCLA Office, basé à Oslo, est dirigé par Charlotte Hansson et Luis Callejas, explorant les frontières entre architecture et paysage.
Mary Duggan Architects, établi à Londres depuis 2017, se distingue par une approche détaillée et raisonnée du design architectural, adaptée aux clients avant-gardistes.
Ensamble Studio est une équipe pluridisciplinaire fondée en 2000 — et dirigée par les architectes Débora Mesa Molina et Antón García-Abril — qui travaille entre Madrid et Boston.
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MATERIAL MEMORY MAP
Timothée Gauvin, Antoine Plouzen Morvan, Grégoire Deberdt
Préface
Le projet Material Memory Map révèle la matière à travers ses transformations, de la géologie à l'architecture. En documentant les étapes de façonnage des matériaux comme la pierre, le bois et la terre, il met en lumière leur origine et leur contexte. Cette approche permet de comprendre les ressources locales non seulement comme des produits finis, mais comme des fragments du territoire, réinscrits dans le processus architectural et valorisant les savoir-faire traditionnels.
Le projet Material Memory Map révèle la matière à travers ses transformations, de la géologie à l'architecture. En documentant les étapes de façonnage des matériaux comme la pierre, le bois et la terre, il met en lumière leur origine et leur contexte. Cette approche permet de comprendre les ressources locales non seulement comme des produits finis, mais comme des fragments du territoire, réinscrits dans le processus architectural et valorisant les savoir-faire traditionnels.
Biographie
Timothée Gauvin est architecte, diplômé de l’ENSA Paris-Est. Il a travaillé au sein d’agences suisses et anglaises — Herzog & de Meuron, 6a Architects et Turner Works — avant la création de sa propre agence, à Paris, en 2018. Début 2019, dans le cadre de sa pratique professionnelle, il crée le projet Material Memory Map qui entreprend de faire l’inventaire des savoir-faire et des matières premières du bassin parisien.
Antoine Plouzen Morvan est réalisateur, monteur et chef opérateur. Il s’engage dans une démarche principalement documentaire en travaillant aussi bien avec des réalisateur·rice·s que des artistes ou des architectes. Il collabore ainsi à des œuvres projetées au Centre Pompidou, au Salon de Montrouge, à la Biennale d’Istanbul, au Pavillon de l’Arsenal, à l’Opéra de Paris ainsi qu’au Festival de Cannes.
Grégoire Deberdt est architecte, urbaniste et cartographe, basé à Paris. Son travail a été exposé à Stockholm, Ljubljana, Rotterdam, dans le Vexin, etc. En 2018-2019, il réalise une résidence aux Ateliers Médicis, à Clichy-Montfermeil, avec le collectif Sirènes. Il mène également une activité d’enseignement, depuis 2019, à l’ENSA Paris-Est.
Timothée Gauvin est architecte, diplômé de l’ENSA Paris-Est. Il a travaillé au sein d’agences suisses et anglaises — Herzog & de Meuron, 6a Architects et Turner Works — avant la création de sa propre agence, à Paris, en 2018. Début 2019, dans le cadre de sa pratique professionnelle, il crée le projet Material Memory Map qui entreprend de faire l’inventaire des savoir-faire et des matières premières du bassin parisien.
Antoine Plouzen Morvan est réalisateur, monteur et chef opérateur. Il s’engage dans une démarche principalement documentaire en travaillant aussi bien avec des réalisateur·rice·s que des artistes ou des architectes. Il collabore ainsi à des œuvres projetées au Centre Pompidou, au Salon de Montrouge, à la Biennale d’Istanbul, au Pavillon de l’Arsenal, à l’Opéra de Paris ainsi qu’au Festival de Cannes.
Grégoire Deberdt est architecte, urbaniste et cartographe, basé à Paris. Son travail a été exposé à Stockholm, Ljubljana, Rotterdam, dans le Vexin, etc. En 2018-2019, il réalise une résidence aux Ateliers Médicis, à Clichy-Montfermeil, avec le collectif Sirènes. Il mène également une activité d’enseignement, depuis 2019, à l’ENSA Paris-Est.
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ANATOMIE D'ARCHITECTURE #1: DANS LE PAYS D'AUGE
Anatomies d'Architecture & felix-illustra
«
Avec la plupart de mes proches, les appels ont cessé et se sont substitués à des messages plus occasionnels pour prendre des nouvelles, car même si ces échanges permettaient de maintenir un lien, l’absence du corps de l’autre renforçait la sensation de privation des connexions les plus élémentaires : pouvoir se toucher, partager le même air, les mêmes lumières, (...) ou occuper l’espace.
»
Préface
Cette étude explore comment réconcilier l'habitat avec son territoire en utilisant des matériaux locaux et écologiques. En rénovant une maison en brique en Normandie, l'approche d’Anatomie d'Architecture révèle le cycle complet des matériaux — de l'extraction à l'utilisation — mettant en lumière les savoir-faire régionaux et démontrant des alternatives durables aux pratiques conventionnelles.
Cette étude explore comment réconcilier l'habitat avec son territoire en utilisant des matériaux locaux et écologiques. En rénovant une maison en brique en Normandie, l'approche d’Anatomie d'Architecture révèle le cycle complet des matériaux — de l'extraction à l'utilisation — mettant en lumière les savoir-faire régionaux et démontrant des alternatives durables aux pratiques conventionnelles.
Biographie
Anatomies d’Architecture est une coopérative créée par deux architectes et un anthropologue qui aborde l’habitat écologique à travers trois prismes et activités : la construction et la conception en faveur d’une architecture bioclimatique, 100 % locale, naturelle et réversible ; la recherche de terrain à travers des enquêtes menées aux quatre coins du territoire, à la rencontre de ceux qui réinventent l’architecture écologique ; la pédagogie et la transmission des nouveaux savoirs en matière d’écoconstruction auprès du grand public, au travers de chantiers école, d’expositions ou de publications, comme auprès de professionnels avec des cours dispensés en école d’architecture et l’animation de workshops et de formations.
Créé par l’architecte Félix Roudier en 2019, felix-illustra est un atelier dans lequel les créations interrogent l’illustration et la fiction comme outils de représentation du projet architectural et urbain, ou qui constituent simplement le trait d’une réalité transformée.
Anatomies d’Architecture est une coopérative créée par deux architectes et un anthropologue qui aborde l’habitat écologique à travers trois prismes et activités : la construction et la conception en faveur d’une architecture bioclimatique, 100 % locale, naturelle et réversible ; la recherche de terrain à travers des enquêtes menées aux quatre coins du territoire, à la rencontre de ceux qui réinventent l’architecture écologique ; la pédagogie et la transmission des nouveaux savoirs en matière d’écoconstruction auprès du grand public, au travers de chantiers école, d’expositions ou de publications, comme auprès de professionnels avec des cours dispensés en école d’architecture et l’animation de workshops et de formations.
Créé par l’architecte Félix Roudier en 2019, felix-illustra est un atelier dans lequel les créations interrogent l’illustration et la fiction comme outils de représentation du projet architectural et urbain, ou qui constituent simplement le trait d’une réalité transformée.
Infos
HABITER DAKAR : QUAND L'INVISIBLE PARLE DU VISIBLE
Caroline Geffriaud & Nzinga Biegueng Mboup
Préface
L’étude explore l’écart entre le vocabulaire du logement à Dakar et les réalités locales. Tandis que les promoteurs utilisent souvent des termes étrangers comme « living room » ou « kitchen », peu compris par la majorité, l’étude plaide pour un lexique en wolof, reflétant mieux les usages et la culture sénégalaise, et visant à concevoir des espaces véritablement adaptés aux besoins locaux.
L’étude explore l’écart entre le vocabulaire du logement à Dakar et les réalités locales. Tandis que les promoteurs utilisent souvent des termes étrangers comme « living room » ou « kitchen », peu compris par la majorité, l’étude plaide pour un lexique en wolof, reflétant mieux les usages et la culture sénégalaise, et visant à concevoir des espaces véritablement adaptés aux besoins locaux.
Biographie
Caroline Geffriaud, architecte française, vit et exerce à Dakar. Elle est chargée de projets culturels en lien avec l’architecture durable au sein du Goethe-Institut Sénégal et cheffe de projet pour l’agence sénégalaise GA2D.
Nzinga Biegueng Mboup est une architecte sénégalo-camerounaise vivant à Dakar. Depuis 2018, elle est associée et cofondatrice de l’agence Worofila, spécialisée en architecture bioclimatique. Avec l’architecte Carole Diop, elles sont également à l’origine de l’exposition Dakarmorphose portant sur l’évolution des villages lébous — une communauté sénégalaise concentrée sur la presqu’île du Cap-Vert.
Nzinga Biegueng Mboup et Caroline Geffriaud mènent une étude de terrain sur les formes et les typologies d’habitats de Dakar depuis 2019, soutenue par le Goethe-Institut.
Caroline Geffriaud, architecte française, vit et exerce à Dakar. Elle est chargée de projets culturels en lien avec l’architecture durable au sein du Goethe-Institut Sénégal et cheffe de projet pour l’agence sénégalaise GA2D.
Nzinga Biegueng Mboup est une architecte sénégalo-camerounaise vivant à Dakar. Depuis 2018, elle est associée et cofondatrice de l’agence Worofila, spécialisée en architecture bioclimatique. Avec l’architecte Carole Diop, elles sont également à l’origine de l’exposition Dakarmorphose portant sur l’évolution des villages lébous — une communauté sénégalaise concentrée sur la presqu’île du Cap-Vert.
Nzinga Biegueng Mboup et Caroline Geffriaud mènent une étude de terrain sur les formes et les typologies d’habitats de Dakar depuis 2019, soutenue par le Goethe-Institut.
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RESSOURCE(R)
Fabriques Architectures Paysages
Préface
Ressource(r) met en lumière le concept de « territoire ressource » en révélant les liens entre espaces agricoles, naturels et urbains. En exposant les ressources oubliées de la Plaine de Versailles, l’installation vise à rendre visibles les ressources bio et géo-sourcées, ainsi que les possibilités de réemploi. À travers une cartographie détaillée et un système de QR codes, elle invite à redécouvrir et à connecter les pratiques agricoles locales, tout en imaginant un avenir plus intégré et durable pour le territoire.
Ressource(r) met en lumière le concept de « territoire ressource » en révélant les liens entre espaces agricoles, naturels et urbains. En exposant les ressources oubliées de la Plaine de Versailles, l’installation vise à rendre visibles les ressources bio et géo-sourcées, ainsi que les possibilités de réemploi. À travers une cartographie détaillée et un système de QR codes, elle invite à redécouvrir et à connecter les pratiques agricoles locales, tout en imaginant un avenir plus intégré et durable pour le territoire.
Biographie
L’agence Fabriques Architectures Paysages, fondée en 2007 par Pierre Janin et basée à Vernand, dans la Loire, regroupe les compétences d’architecture et de paysage et travaille essentiellement sur des projets et des études liés notamment au milieu rural et à l’agriculture, avec trois volets d’actions : la construction d’équipements publics en milieu rural, conçus principalement en ossature et charpente bois et posant directement la question de l’utilisation des ressources locales et du lien au paysage ; la construction de bâtiments agricoles, généralement à destination des collectivités publiques ; et des études urbaines et prospectives traitant des questions du lien entre pratiques agricoles et urbaines.
L’agence Fabriques Architectures Paysages, fondée en 2007 par Pierre Janin et basée à Vernand, dans la Loire, regroupe les compétences d’architecture et de paysage et travaille essentiellement sur des projets et des études liés notamment au milieu rural et à l’agriculture, avec trois volets d’actions : la construction d’équipements publics en milieu rural, conçus principalement en ossature et charpente bois et posant directement la question de l’utilisation des ressources locales et du lien au paysage ; la construction de bâtiments agricoles, généralement à destination des collectivités publiques ; et des études urbaines et prospectives traitant des questions du lien entre pratiques agricoles et urbaines.
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ARCHÉTYPES ET MILIEUX COMME RESSOURCES DU PROJET
Atelier du Rouget
— Simon Teyssou & associés
Préface
Exposés en maquettes à grande échelle, les projets de l’Atelier du Rouget explorent les archétypes architecturaux liés aux ressources du Massif Central. En combinant architecture de masse, filigrane et surface, ils révèlent comment chaque modèle structurel — mêlant maçonnerie et bois inspiré des granges du Massif Central — crée une spatialité unique et répond aux enjeux écologiques tout en offrant une architecture évolutive et contextuelle.
Exposés en maquettes à grande échelle, les projets de l’Atelier du Rouget explorent les archétypes architecturaux liés aux ressources du Massif Central. En combinant architecture de masse, filigrane et surface, ils révèlent comment chaque modèle structurel — mêlant maçonnerie et bois inspiré des granges du Massif Central — crée une spatialité unique et répond aux enjeux écologiques tout en offrant une architecture évolutive et contextuelle.
Biographie
Atelier du Rouget Simon Teyssou & Associés, Archétypes et milieux comme ressources du projet. Fondé en 2001 par Simon Teyssou, l’Atelier du Rouget explore les projets à toutes les échelles : urbaines, espaces publics, logements, équipements, architecture intérieure et mobilier. Engagé dans une démarche écologique critique, l’atelier estime que la prise en compte des contraintes environnementales ne doit pas être une question reléguée en fin de mission, mais au contraire, devenir une opportunité de projet, capable de faire émerger une architecture qui sache s’inscrire dans un site particulier, maîtriser son empreinte, offrir les meilleures qualités d’usage possible tout en pensant son évolutivité. Parallèlement, Simon Teyssou a enseigné le projet d’architecture à l’ENSA Clermont-Ferrand de 2004 à 2018, avant d’en prendre la direction. Il y est aussi membre du laboratoire de recherche « Ressources » depuis 2015.
Atelier du Rouget Simon Teyssou & Associés, Archétypes et milieux comme ressources du projet. Fondé en 2001 par Simon Teyssou, l’Atelier du Rouget explore les projets à toutes les échelles : urbaines, espaces publics, logements, équipements, architecture intérieure et mobilier. Engagé dans une démarche écologique critique, l’atelier estime que la prise en compte des contraintes environnementales ne doit pas être une question reléguée en fin de mission, mais au contraire, devenir une opportunité de projet, capable de faire émerger une architecture qui sache s’inscrire dans un site particulier, maîtriser son empreinte, offrir les meilleures qualités d’usage possible tout en pensant son évolutivité. Parallèlement, Simon Teyssou a enseigné le projet d’architecture à l’ENSA Clermont-Ferrand de 2004 à 2018, avant d’en prendre la direction. Il y est aussi membre du laboratoire de recherche « Ressources » depuis 2015.
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MATIÈRES D’HORIZONS
PRÌA
Préface
Le va-et-vient de la mer a sculpté les couches géologiques du Bassin parisien, créant un substrat riche et complexe. Cette intervention propose d’aménager le site géologique de Grignon pour révéler et préserver ses fossiles et ses strates tout en intégrant l’architecture au patrimoine naturel. De Grignon à Versailles, c'est une invitation à explorer et valoriser un paysage géologique unique, souvent invisible, mais essentiel à notre histoire collective.
Le va-et-vient de la mer a sculpté les couches géologiques du Bassin parisien, créant un substrat riche et complexe. Cette intervention propose d’aménager le site géologique de Grignon pour révéler et préserver ses fossiles et ses strates tout en intégrant l’architecture au patrimoine naturel. De Grignon à Versailles, c'est une invitation à explorer et valoriser un paysage géologique unique, souvent invisible, mais essentiel à notre histoire collective.
Biographie
Architectes-designers-artisans, PRÌA travaille pour la construction d’une architecture simple, ancrée et pérenne. De la matière à l’ingéniosité collective, leurs projets s’inspirent des savoir-faire traditionnels fondés sur l’utilisation rationnelle des ressources du site afin de développer des réponses constructives contemporaines. Basés dans le Sud-Est de la France, Antoine, Elsa et Giacomo opèrent entre les Alpes-Maritimes, le nord de la Corse et la Ligurie. Dans leur atelier, ils conçoivent l’architecture comme un élément du paysage qui contribue à sa continuité. Leur pratique interroge ainsi le territoire par l’expérimentation in situ et la rencontre des disciplines qui œuvrent à sa transmission et à son devenir. .
Architectes-designers-artisans, PRÌA travaille pour la construction d’une architecture simple, ancrée et pérenne. De la matière à l’ingéniosité collective, leurs projets s’inspirent des savoir-faire traditionnels fondés sur l’utilisation rationnelle des ressources du site afin de développer des réponses constructives contemporaines. Basés dans le Sud-Est de la France, Antoine, Elsa et Giacomo opèrent entre les Alpes-Maritimes, le nord de la Corse et la Ligurie. Dans leur atelier, ils conçoivent l’architecture comme un élément du paysage qui contribue à sa continuité. Leur pratique interroge ainsi le territoire par l’expérimentation in situ et la rencontre des disciplines qui œuvrent à sa transmission et à son devenir. .
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C.I.D. : CENTRE POUR L’INTERPRÉTATION DU DÉSERT
Emilio Marin
Préface
Conçu pour le désert d'Atacama, cet équipement public explore les strates naturelles, culturelles et énergétiques de ce paysage extrême. En repoussant les limites de l'architecture moderne, il intègre géographie, paysage et écologie dans une forme innovante, utilisant l'acier corten et un patio-oasis pour créer un dialogue profond entre architecture et désert.
Conçu pour le désert d'Atacama, cet équipement public explore les strates naturelles, culturelles et énergétiques de ce paysage extrême. En repoussant les limites de l'architecture moderne, il intègre géographie, paysage et écologie dans une forme innovante, utilisant l'acier corten et un patio-oasis pour créer un dialogue profond entre architecture et désert.
Biographie
Emilio Marin est un architecte chilien diplômé de la Faculté d’architecture et d’urbanisme de l’Université du Chili. En 2005, il fonde le studio éponyme qui se spécialise dans divers champs de l’architecture contemporaine, en développant des projets pour des clients privés et publics. Il a reçu le prix de la 17ème Biennale de Santiago récompensant l’œuvre de la Bibliothèque publique de Licantén. Il a été architecte invité à la Porto Academy en 2014, puis finaliste la même année du prix MCHAP. Emerge décerné par le IIT College of Architecture, avec le projet de Centre pour l’interprétation du désert. En 2021, il assure le commissariat du pavillon du Chili à la Biennale d’architecture de Venise « Comment vivrons-nous ensemble ? », avec le projet Testimonial Spaces.
Emilio Marin est un architecte chilien diplômé de la Faculté d’architecture et d’urbanisme de l’Université du Chili. En 2005, il fonde le studio éponyme qui se spécialise dans divers champs de l’architecture contemporaine, en développant des projets pour des clients privés et publics. Il a reçu le prix de la 17ème Biennale de Santiago récompensant l’œuvre de la Bibliothèque publique de Licantén. Il a été architecte invité à la Porto Academy en 2014, puis finaliste la même année du prix MCHAP. Emerge décerné par le IIT College of Architecture, avec le projet de Centre pour l’interprétation du désert. En 2021, il assure le commissariat du pavillon du Chili à la Biennale d’architecture de Venise « Comment vivrons-nous ensemble ? », avec le projet Testimonial Spaces.
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RÉCIT ET MÉTAMORPHOSE DU TERRITOIRE
Henri de Chassey & Jonathan Zwygart
Préface
En se penchant sur les territoires négligés de l'arrière-pays européen, ce projet d’architecture vise à dévoiler la richesse des espaces productifs souvent invisibles. En explorant les micro-projets et les infrastructures qui façonnent le paysage francilien, nous cherchons à réévaluer leur rôle essentiel et leur connexion à notre quotidien.
En se penchant sur les territoires négligés de l'arrière-pays européen, ce projet d’architecture vise à dévoiler la richesse des espaces productifs souvent invisibles. En explorant les micro-projets et les infrastructures qui façonnent le paysage francilien, nous cherchons à réévaluer leur rôle essentiel et leur connexion à notre quotidien.
Biographies
Henri de Chassey est un architecte français, diplômé de l’ÉNSA Versailles. Il a collaboré avec l’agence d’architecture Junya Ishigami & Associates à Tokyo et travaille actuellement chez OFFICE Kersten Geers David Van Severen, situé à Bruxelles.
Jonathan Zwygart est un architecte suisse, diplômé également de l’ÉNSA Versailles et du Kyoto Institute of Technology. Il a collaboré avec l’agence parisienne TVK et travaille actuellement au sein de l’agence Lacroix Chessex à Genève.
Leur projet de diplôme « Récit et métamorphose du Territoire », soutenu en 2019 sous la direction de Cédric Libert et de Djamel Klouche, explore l’arrière-pays européen totalement industrialisé, presque entièrement urbanisé, et propose — en quête d’une nouvelle esthétique — ses figures à venir.
Henri de Chassey est un architecte français, diplômé de l’ÉNSA Versailles. Il a collaboré avec l’agence d’architecture Junya Ishigami & Associates à Tokyo et travaille actuellement chez OFFICE Kersten Geers David Van Severen, situé à Bruxelles.
Jonathan Zwygart est un architecte suisse, diplômé également de l’ÉNSA Versailles et du Kyoto Institute of Technology. Il a collaboré avec l’agence parisienne TVK et travaille actuellement au sein de l’agence Lacroix Chessex à Genève.
Leur projet de diplôme « Récit et métamorphose du Territoire », soutenu en 2019 sous la direction de Cédric Libert et de Djamel Klouche, explore l’arrière-pays européen totalement industrialisé, presque entièrement urbanisé, et propose — en quête d’une nouvelle esthétique — ses figures à venir.
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LES TRACES DU VIVANT
Bony Mosconi Architectes, Giaime Meloni, Mathieu Mercurali
Préface
L'installation Les Traces du vivant ravive l'influence des chevaux sur notre cadre bâti. À travers trois dispositifs — le cheval au travail, le cheval sauvage, et une empreinte dans la terre — elle redonne vie à l'impact physique et symbolique des équidés sur l'architecture des écuries, fusionnant mémoire et matérialité.
L'installation Les Traces du vivant ravive l'influence des chevaux sur notre cadre bâti. À travers trois dispositifs — le cheval au travail, le cheval sauvage, et une empreinte dans la terre — elle redonne vie à l'impact physique et symbolique des équidés sur l'architecture des écuries, fusionnant mémoire et matérialité.
Biographies
Henri Bony est architecte et maître de conférences associé à l’ÉNSA Versailles. Il a cofondé en 2015 l’atelier Bony Mosconi au sein duquel il mène une double activité de maîtrise d’œuvre et de commissariat d’expositions, notamment Villes potentielles à la Maison de l’Architecture IDF (2015), Dessiner le monstre moderne au Frac Centre (2017), Sublime, sidération, anthropocène au CIVA Canal Centre Pompidou (2019) et prochainement Paris animal au Pavillon de l’Arsenal (2023). Il développe une recherche plastique par le biais de dessins, de gravures et d’installations.
Léa Mosconi est architecte HMONP, docteure en architecture et maîtresse de conférences à l’ENSA Nantes. Elle a cofondé en 2015 l’atelier Bony Mosconi. Elle est chercheuse au sein du laboratoire AAU, équipe CRENAU, et associée au laboratoire ACS. Elle est présidente de la Maison de l’Architecture en Île-de-France. Dans ces quatre activités, elle tente de questionner ce que font les changements climatiques à la manière dont on appréhende, habite et conçoit l’architecture.
Giaime Meloni est un chercheur visuel qui questionne la restitution photographique de l’espace ordinaire. Ses recherches font l’objet de publications, de conférences internationales et d’expositions. Il enseigne, entre l’Italie et la France, les formes de représentation comme outils de conception du projet architectural.
Mathieu Mercuriali est architecte DPLG, urbaniste et docteur en architecture (EPF Lausanne). Il pratique son métier en tant que professeur titulaire à l’ENSA Strasbourg, chercheur dans les laboratoires LIAT et AMUP, et architecte indépendant. Il réalise et étudie des projets qui redessinent la frontière entre l’architecture et le vivant. Il est notamment l’auteur du livre Concevoir à grande échelle (éditions B42, 2018).
Henri Bony est architecte et maître de conférences associé à l’ÉNSA Versailles. Il a cofondé en 2015 l’atelier Bony Mosconi au sein duquel il mène une double activité de maîtrise d’œuvre et de commissariat d’expositions, notamment Villes potentielles à la Maison de l’Architecture IDF (2015), Dessiner le monstre moderne au Frac Centre (2017), Sublime, sidération, anthropocène au CIVA Canal Centre Pompidou (2019) et prochainement Paris animal au Pavillon de l’Arsenal (2023). Il développe une recherche plastique par le biais de dessins, de gravures et d’installations.
Léa Mosconi est architecte HMONP, docteure en architecture et maîtresse de conférences à l’ENSA Nantes. Elle a cofondé en 2015 l’atelier Bony Mosconi. Elle est chercheuse au sein du laboratoire AAU, équipe CRENAU, et associée au laboratoire ACS. Elle est présidente de la Maison de l’Architecture en Île-de-France. Dans ces quatre activités, elle tente de questionner ce que font les changements climatiques à la manière dont on appréhende, habite et conçoit l’architecture.
Giaime Meloni est un chercheur visuel qui questionne la restitution photographique de l’espace ordinaire. Ses recherches font l’objet de publications, de conférences internationales et d’expositions. Il enseigne, entre l’Italie et la France, les formes de représentation comme outils de conception du projet architectural.
Mathieu Mercuriali est architecte DPLG, urbaniste et docteur en architecture (EPF Lausanne). Il pratique son métier en tant que professeur titulaire à l’ENSA Strasbourg, chercheur dans les laboratoires LIAT et AMUP, et architecte indépendant. Il réalise et étudie des projets qui redessinent la frontière entre l’architecture et le vivant. Il est notamment l’auteur du livre Concevoir à grande échelle (éditions B42, 2018).
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VISIBLE/INVISIBLE
Éva le Roi
Préface
Cette collection de dessins révèle le double impact de l’exploitation matérielle sur notre socle terrestre. En dévoilant les couches enfouies et en exposant les gestes mécanisés qui modifient le paysage, elle illustre comment l'Homme façonne brutalement et méthodiquement la matière qu'il exploite.
Cette collection de dessins révèle le double impact de l’exploitation matérielle sur notre socle terrestre. En dévoilant les couches enfouies et en exposant les gestes mécanisés qui modifient le paysage, elle illustre comment l'Homme façonne brutalement et méthodiquement la matière qu'il exploite.
Biographie
Éva Le Roi est une artiste et illustratrice indépendante basée à Bruxelles. Elle a étudié l’illustration à l’École Estienne de Paris et à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle explore les relations entre les structures construites et leur environnement au travers des spécificités du dessin manuel. Depuis 2010, elle collabore avec des bureaux d’architecture tels que XDGA, 51N4E et l’AUC dans le cadre d’expositions, de concours et d’événements institutionnels. Au travers de ses illustrations, elle contribue également à des projets éditoriaux comme ceux d’OASE #90 ou encore d’Accattone #6. Elle a participé à trois reprises à la Biennale d’architecture de Venise en 2012, 2014 et 2018, ainsi qu’à des expositions en France, en Belgique, en Suisse et au Brésil.
Éva Le Roi est une artiste et illustratrice indépendante basée à Bruxelles. Elle a étudié l’illustration à l’École Estienne de Paris et à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle explore les relations entre les structures construites et leur environnement au travers des spécificités du dessin manuel. Depuis 2010, elle collabore avec des bureaux d’architecture tels que XDGA, 51N4E et l’AUC dans le cadre d’expositions, de concours et d’événements institutionnels. Au travers de ses illustrations, elle contribue également à des projets éditoriaux comme ceux d’OASE #90 ou encore d’Accattone #6. Elle a participé à trois reprises à la Biennale d’architecture de Venise en 2012, 2014 et 2018, ainsi qu’à des expositions en France, en Belgique, en Suisse et au Brésil.
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TERROIR OU TERRITOIRE
Niklas Fanelsa, Simon Teyssou, Louise Morin
« Nous avons arrêté de répondre à des concours d’architecture, il y a cinq ans. Parce que nous avons considéré que nous ne pouvions pas apporter une contribution significative à l’endroit où nous nous trouvions. Nous estimons devoir être sur place et faire avec les gens, avec le contexte, avec le terroir (...) Concevoir un projet, dans un endroit qu’on ne connaît pas, souvent en moins de deux mois, tout en abordant finement le terroir, c’est pratiquement impossible. »
Préface
Tandis que le territoire est considéré comme une étendue de terre sous une même juridiction, le terroir est un terme généralement utilisé dans le secteur vitivinicole, pouvant être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et d’un savoir-faire local. Une définition qui pourrait être celle de l’architecture, discipline façonnée par des cultures de matériaux et des climats intérieurs de ressources visibles et invisibles. Alors que les villes du monde entier deviennent de plus en plus génériques, compétitives et déconnectées de leurs traditions, la ruralité, pourtant taxée pour son traditionalisme, apparaît aujourd’hui comme un laboratoire pour la ville de demain. S’y développent de nouveaux modèles de vie et modes de production locaux, basés, entre autres, sur l’établissement intense de relations dans un lieu.
Les architectes doivent-ils s’ancrer dans un contexte spécifique pour en acquérir les connaissances et en comprendre les traditions afin d’y développer leur pratique architecturale ? Comment questionner les éléments d’architecture invisibles liés à la tradition de cultures spécifiques ? L’approche du terroir ne peut-elle progresser seulement dans la pratique de l’architecture dans un contexte rural, loin des grandes villes où la concurrence règne ?
Tandis que le territoire est considéré comme une étendue de terre sous une même juridiction, le terroir est un terme généralement utilisé dans le secteur vitivinicole, pouvant être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et d’un savoir-faire local. Une définition qui pourrait être celle de l’architecture, discipline façonnée par des cultures de matériaux et des climats intérieurs de ressources visibles et invisibles. Alors que les villes du monde entier deviennent de plus en plus génériques, compétitives et déconnectées de leurs traditions, la ruralité, pourtant taxée pour son traditionalisme, apparaît aujourd’hui comme un laboratoire pour la ville de demain. S’y développent de nouveaux modèles de vie et modes de production locaux, basés, entre autres, sur l’établissement intense de relations dans un lieu.
Les architectes doivent-ils s’ancrer dans un contexte spécifique pour en acquérir les connaissances et en comprendre les traditions afin d’y développer leur pratique architecturale ? Comment questionner les éléments d’architecture invisibles liés à la tradition de cultures spécifiques ? L’approche du terroir ne peut-elle progresser seulement dans la pratique de l’architecture dans un contexte rural, loin des grandes villes où la concurrence règne ?
Contexte
Pour débattre de ces questions, cette table ronde accueille Niklas Fanelsa, architecte et fondateur de l’Atelier Fanelsa dont la pratique de l’architecture s’inscrit dans des contextes ruraux, interrogeant le lien entre conception et fabrication du projet ; Simon Teyssou, architecte et fondateur de l’Atelier du Rouget, qui construit et réhabilite de nombreux équipements publics, particulièrement dans le Cantal, en mettant en avant les savoir-faire locaux ; Louise Morin, architecte et designer basée à Paris, qui mène une pratique expérimentale autour des questions d’énergie, les interrogeant au cours de plusieurs résidences artistiques; et Émeric Lambert, architecte et co-fondateur de l’agence PARC architectes, opérant sur des projets d’envergure à travers toute la France, qui mettent la relation entre le bâtiment et son climat au cœur de la conception.
Pour débattre de ces questions, cette table ronde accueille Niklas Fanelsa, architecte et fondateur de l’Atelier Fanelsa dont la pratique de l’architecture s’inscrit dans des contextes ruraux, interrogeant le lien entre conception et fabrication du projet ; Simon Teyssou, architecte et fondateur de l’Atelier du Rouget, qui construit et réhabilite de nombreux équipements publics, particulièrement dans le Cantal, en mettant en avant les savoir-faire locaux ; Louise Morin, architecte et designer basée à Paris, qui mène une pratique expérimentale autour des questions d’énergie, les interrogeant au cours de plusieurs résidences artistiques; et Émeric Lambert, architecte et co-fondateur de l’agence PARC architectes, opérant sur des projets d’envergure à travers toute la France, qui mettent la relation entre le bâtiment et son climat au cœur de la conception.
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PLACES OF RURAL PRACTICE
Atelier FANELSA
Préface
Initié par l'Atelier FANELSA, Places of Rural Practice explore les synergies entre construction, textile et alimentation en milieu rural. À travers des ateliers, cette expérience transforme une structure-échafaudage en un lieu d’expérimentation collective, intégrant teinture, cuisine et art. Ce projet révèle le potentiel des zones rurales pour une nouvelle écologie architecturale.
Initié par l'Atelier FANELSA, Places of Rural Practice explore les synergies entre construction, textile et alimentation en milieu rural. À travers des ateliers, cette expérience transforme une structure-échafaudage en un lieu d’expérimentation collective, intégrant teinture, cuisine et art. Ce projet révèle le potentiel des zones rurales pour une nouvelle écologie architecturale.
Biographie
Atelier FANELSA est une équipe internationale d’architectes, basée à Berlin et à Gerswalde, en Allemagne. L’atelier étudie les formes contemporaines de travail, d’habitat et de vie en collectivité à la campagne, en ville ainsi qu’à sa périphérie. Il réalise des projets privés, des bâtiments publics, des expositions et il organise également des workshops. À travers ces différentes échelles de projet, l’Atelier Fanelsa développe des réponses innovantes et qualitatives aux questions et aux conditions de la société d’aujourd’hui. Niveau Zéro Atelier (design et fabrication), Anaïs Guéry (textile) et Éléonore Grignon (art culinaire), artisans locaux, mettent à contribution leurs connaissances du territoire francilien et partagent leurs pratiques pour ce workshop.
Atelier FANELSA est une équipe internationale d’architectes, basée à Berlin et à Gerswalde, en Allemagne. L’atelier étudie les formes contemporaines de travail, d’habitat et de vie en collectivité à la campagne, en ville ainsi qu’à sa périphérie. Il réalise des projets privés, des bâtiments publics, des expositions et il organise également des workshops. À travers ces différentes échelles de projet, l’Atelier Fanelsa développe des réponses innovantes et qualitatives aux questions et aux conditions de la société d’aujourd’hui. Niveau Zéro Atelier (design et fabrication), Anaïs Guéry (textile) et Éléonore Grignon (art culinaire), artisans locaux, mettent à contribution leurs connaissances du territoire francilien et partagent leurs pratiques pour ce workshop.
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WIKI PRAIRIE SCHOOL
Magali Paris & Walter Simone
Préface
Le cabinet de curiosités végétales, installé dans les Petites Écuries, explore une architecture botanique inspirée des Prairie Houses de Frank Lloyd Wright. À travers une installation immersive mêlant design, horticulture et poésie, ce projet invite à redécouvrir la nature, en fusionnant réalité et virtualité pour engager le public dans une expérience unique et poétique.
Le cabinet de curiosités végétales, installé dans les Petites Écuries, explore une architecture botanique inspirée des Prairie Houses de Frank Lloyd Wright. À travers une installation immersive mêlant design, horticulture et poésie, ce projet invite à redécouvrir la nature, en fusionnant réalité et virtualité pour engager le public dans une expérience unique et poétique.
Biographies
Magali Paris est ingénieure-paysagiste et docteure en urbanisme et architecture, maître de conférence à l’ÉNSA Versailles.
Walter Simone est architecte, fondateur de l’agence spécialisée en modélisation et représentation architecturale PREVIEW, et enseignant à l’ENSA Paris-Val de Seine.
Ensemble, ils cofondent le programme international Wiki Building School qui œuvre depuis 2016 à impliquer les étudiants en architecture dans des actions éducatives jeune public par le biais de conceptions-constructions ludiques à l’échelle 1. En prolongement de l’expérience physique, les constructions sont expérimentées dans les mondes virtuels pour amplifier, l’un par l’autre, et travailler une architecture aussi bien sensorielle qu’onirique.
Magali Paris est ingénieure-paysagiste et docteure en urbanisme et architecture, maître de conférence à l’ÉNSA Versailles.
Walter Simone est architecte, fondateur de l’agence spécialisée en modélisation et représentation architecturale PREVIEW, et enseignant à l’ENSA Paris-Val de Seine.
Ensemble, ils cofondent le programme international Wiki Building School qui œuvre depuis 2016 à impliquer les étudiants en architecture dans des actions éducatives jeune public par le biais de conceptions-constructions ludiques à l’échelle 1. En prolongement de l’expérience physique, les constructions sont expérimentées dans les mondes virtuels pour amplifier, l’un par l’autre, et travailler une architecture aussi bien sensorielle qu’onirique.
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TERRE SYMBOLE
Atelier Aïno, Francj Boutté Consultants, Amàco & Cycle Terre
Préface
Face à la raréfaction des ressources et à la tendance vers des solutions uniformisées, cette recherche examine comment l'ornement, traditionnellement perçu comme décoratif, peut renforcer la performance des matériaux. En explorant les Blocs de Terre Compressée (BTC) de Cycle Terre, nous questionnons l'intégration des motifs pour améliorer l'efficacité hygrothermique, mêlant design, architecture et ingénierie pour une architecture innovante et durable.
Face à la raréfaction des ressources et à la tendance vers des solutions uniformisées, cette recherche examine comment l'ornement, traditionnellement perçu comme décoratif, peut renforcer la performance des matériaux. En explorant les Blocs de Terre Compressée (BTC) de Cycle Terre, nous questionnons l'intégration des motifs pour améliorer l'efficacité hygrothermique, mêlant design, architecture et ingénierie pour une architecture innovante et durable.
Biographie
Atelier Aïno est une SCOP d’architecture créée en 2016 par les architectes Élise Giordano et Charlotte Lovera ainsi que par Louise Dubois, designer matériau. Engagé dans l’économie circulaire, l’Atelier Aïno favorise la réhabilitation plutôt que la démolition pour limiter les déchets. « Faire plus » en amont du projet afin de « faire moins » par la suite, pour considérer l’existant comme levier et utiliser les gisements déjà en place. Dans un échange avec le contexte, les habitants et les entreprises, l’atelier fait équipe pour mener un projet commun. Le groupement est porté par l’Atelier Aïno, avec Franck Boutté Consultants pour l’ingénierie environnementale, amàco pour l’ingénierie terre crue, le fournisseur Cycle Terre et le partenariat des Grands Ateliers.
Atelier Aïno est une SCOP d’architecture créée en 2016 par les architectes Élise Giordano et Charlotte Lovera ainsi que par Louise Dubois, designer matériau. Engagé dans l’économie circulaire, l’Atelier Aïno favorise la réhabilitation plutôt que la démolition pour limiter les déchets. « Faire plus » en amont du projet afin de « faire moins » par la suite, pour considérer l’existant comme levier et utiliser les gisements déjà en place. Dans un échange avec le contexte, les habitants et les entreprises, l’atelier fait équipe pour mener un projet commun. Le groupement est porté par l’Atelier Aïno, avec Franck Boutté Consultants pour l’ingénierie environnementale, amàco pour l’ingénierie terre crue, le fournisseur Cycle Terre et le partenariat des Grands Ateliers.
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LES NOUVEAUX VÉSUVES
Florent Mathieu
Préface
À travers les âges, l'Humanité a défié la puissance des volcans, vénérant leur énergie tout en en redoutant la destructivité. Cette réflexion contemporaine explore comment, à l'ère moderne, nous cohabitons avec des « volcans » nouveaux comme Tchernobyl et Fukushima. En nous interrogeant sur ces dangers contemporains, nous envisageons comment les forces que nous maîtrisons pourraient façonner notre avenir dans un monde de plus en plus anthropisé.
À travers les âges, l'Humanité a défié la puissance des volcans, vénérant leur énergie tout en en redoutant la destructivité. Cette réflexion contemporaine explore comment, à l'ère moderne, nous cohabitons avec des « volcans » nouveaux comme Tchernobyl et Fukushima. En nous interrogeant sur ces dangers contemporains, nous envisageons comment les forces que nous maîtrisons pourraient façonner notre avenir dans un monde de plus en plus anthropisé.
Biographie
Florent Mathieu est architecte, diplômé de l’ENSA Nancy en 2018 et habité par l’envie d’illustrer des mondes plus ou moins imaginaires, plus ou moins volcaniques. Ses créations passent, depuis toujours, par le dessin et s’expriment au travers de concours d’idées pour lesquels il a été lauréat comme celui de l’extension du musée des Beaux-Arts de Lyon et celui d’Europan, ou encore par le développement de projets musicaux. Les paysages et les architectures qui émergent de sa pratique sont autant de territoires d’exploration sur lesquels il s’exerce, par le dessin, aux points et aux traits.
Florent Mathieu est architecte, diplômé de l’ENSA Nancy en 2018 et habité par l’envie d’illustrer des mondes plus ou moins imaginaires, plus ou moins volcaniques. Ses créations passent, depuis toujours, par le dessin et s’expriment au travers de concours d’idées pour lesquels il a été lauréat comme celui de l’extension du musée des Beaux-Arts de Lyon et celui d’Europan, ou encore par le développement de projets musicaux. Les paysages et les architectures qui émergent de sa pratique sont autant de territoires d’exploration sur lesquels il s’exerce, par le dessin, aux points et aux traits.
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TERRE MANIFESTE
Solène Lavillaureix
Préface
L’aménagement du territoire produit d'énormes volumes de terre, souvent négligés comme déchets une fois extraits. En Île-de-France, ces montagnes artificielles, issues de projets comme le Grand Paris Express, évoquent les traditions humaines de transformation du sol. Les dessins exposés interrogent ces reliefs modernes comme nouveaux substrats, potentiels pour une nature renaissante dans l’anthropocène.
L’aménagement du territoire produit d'énormes volumes de terre, souvent négligés comme déchets une fois extraits. En Île-de-France, ces montagnes artificielles, issues de projets comme le Grand Paris Express, évoquent les traditions humaines de transformation du sol. Les dessins exposés interrogent ces reliefs modernes comme nouveaux substrats, potentiels pour une nature renaissante dans l’anthropocène.
Biographie
Solène Lavillaureix est architecte, diplômée de l’ÉNSA Versailles en 2019 sous la direction de Cédric Libert. Elle mène actuellement une recherche, initiée lors de son diplôme de fin d’études, sur la manière de requalifier les déchets issus des chantiers de construction ainsi que sur les grands mouvements de terre.
Solène Lavillaureix est architecte, diplômée de l’ÉNSA Versailles en 2019 sous la direction de Cédric Libert. Elle mène actuellement une recherche, initiée lors de son diplôme de fin d’études, sur la manière de requalifier les déchets issus des chantiers de construction ainsi que sur les grands mouvements de terre.
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BLOCS DE TERRE STABILISÉE, VOÛTES ET DÔMES POUR UN FUTUR DURABLE
Auroville Earth Institute
Préface
Depuis les années 1980, Satprem Maïni explore et adapte les techniques de construction traditionnelles, mettant l'accent sur l'utilisation de la terre crue et des matériaux locaux. Fondateur de l'Auroville Earth Institute, il développe des solutions innovantes pour renforcer la terre crue face aux défis climatiques, telles que le Bloc de Terre Comprimée Stabilisée (BTCS) et des techniques de construction résilientes.
Depuis les années 1980, Satprem Maïni explore et adapte les techniques de construction traditionnelles, mettant l'accent sur l'utilisation de la terre crue et des matériaux locaux. Fondateur de l'Auroville Earth Institute, il développe des solutions innovantes pour renforcer la terre crue face aux défis climatiques, telles que le Bloc de Terre Comprimée Stabilisée (BTCS) et des techniques de construction résilientes.
Biographie
Auroville Earth Institute est une organisation à but non lucratif spécialisée dans la recherche, le développement, la promotion et le transfert des technologies de construction en terre, matière qui figure parmi les solutions les plus efficientes en termes d’émission de dioxyde de carbone, condition intrinsèque au développement durable. Depuis plus de trente ans, Auroville Earth Institute forme et habilite des personnes à construire leurs propres habitations en utilisant diverses techniques de mise en œuvre de la terre.
Auroville Earth Institute est une organisation à but non lucratif spécialisée dans la recherche, le développement, la promotion et le transfert des technologies de construction en terre, matière qui figure parmi les solutions les plus efficientes en termes d’émission de dioxyde de carbone, condition intrinsèque au développement durable. Depuis plus de trente ans, Auroville Earth Institute forme et habilite des personnes à construire leurs propres habitations en utilisant diverses techniques de mise en œuvre de la terre.
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ARCHITECTURE À ÉNERGIE HUMAINE
Collectif Studiolada & Matthias Rollot
Préface
Le Collectif Studiolada dévoile les processus humains invisibles derrière ses réalisations, comme le marché de Saint-Dizier et le siège de Moselle et Madon. Leur approche met en avant l'énergie humaine investie dans chaque projet, du façonnage des arches en pierre aux briques d'adobe moulées à la main. Ils révèlent ainsi la passion et l'engagement des artisans, maçons et ingénieurs, faisant de chaque construction une source d'énergie et de fierté partagée, reliant les matériaux bruts à l'expérience humaine qui s’en infuse.
Le Collectif Studiolada dévoile les processus humains invisibles derrière ses réalisations, comme le marché de Saint-Dizier et le siège de Moselle et Madon. Leur approche met en avant l'énergie humaine investie dans chaque projet, du façonnage des arches en pierre aux briques d'adobe moulées à la main. Ils révèlent ainsi la passion et l'engagement des artisans, maçons et ingénieurs, faisant de chaque construction une source d'énergie et de fierté partagée, reliant les matériaux bruts à l'expérience humaine qui s’en infuse.
Biographies
Le collectif Studiolada, composé de 6 architectes associé·e·s (Christophe Aubertin, Xavier Géant, Agnès Hausermann, Aurélie Husson, Eléonore Nicolas et Benoît Sindt) et de neuf collaborateur·rice·s, conçoit des projets d’architecture et d’urbanisme depuis 2008. Riche de la diversité des profils qui le constitue, le collectif réunit des compétences multiples pour innover et répondre au mieux à la spécificité de chaque projet tout en adaptant une démarche durable, privilégiant les savoir-faire et matériaux locaux. En 2014, l’agence est lauréate des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes décerné par le Ministère de la Culture.
Mathias Rollot est architecte, docteur en architecture, enseignant-chercheur à l’ENSA Nancy et auteur. Ses recherches appartiennent au champ des humanités écologiques, et portent notamment sur la philosophie de l’habitabilité, la théorie du biorégionalisme, ou encore l’éthique et l’épistémologie architecturale au XXIe siècle.
Le collectif Studiolada, composé de 6 architectes associé·e·s (Christophe Aubertin, Xavier Géant, Agnès Hausermann, Aurélie Husson, Eléonore Nicolas et Benoît Sindt) et de neuf collaborateur·rice·s, conçoit des projets d’architecture et d’urbanisme depuis 2008. Riche de la diversité des profils qui le constitue, le collectif réunit des compétences multiples pour innover et répondre au mieux à la spécificité de chaque projet tout en adaptant une démarche durable, privilégiant les savoir-faire et matériaux locaux. En 2014, l’agence est lauréate des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes décerné par le Ministère de la Culture.
Mathias Rollot est architecte, docteur en architecture, enseignant-chercheur à l’ENSA Nancy et auteur. Ses recherches appartiennent au champ des humanités écologiques, et portent notamment sur la philosophie de l’habitabilité, la théorie du biorégionalisme, ou encore l’éthique et l’épistémologie architecturale au XXIe siècle.
Infos
DE LA MATIÈRE AUX MATÉRIAUX
Ramdam
Préface
Le Pavillon d'accueil de la Scierie de Corzé illustre une rencontre entre le vivant et l'inerte, valorisant le bois sous toutes ses formes. Réalisé avec des matériaux déjà disponibles, il se démarque par sa simplicité constructive et son adaptabilité. Ce projet met en lumière la beauté brute du bois, de la grume au mobilier, tout en célébrant le savoir-faire du charpentier.
Le Pavillon d'accueil de la Scierie de Corzé illustre une rencontre entre le vivant et l'inerte, valorisant le bois sous toutes ses formes. Réalisé avec des matériaux déjà disponibles, il se démarque par sa simplicité constructive et son adaptabilité. Ce projet met en lumière la beauté brute du bois, de la grume au mobilier, tout en célébrant le savoir-faire du charpentier.
Biographie
Franck Dibon et Olivier Misischi, tous deux diplômés de l’ENSA Paris-Val de Seine, ont fondé leur agence en 2009, basée à Paris et Angers. Ramdam évoque leur attachement à la notion d’espace public, à l’effervescence d’une ville libre et ouverte à l’imprévu. Ramdam a été remarquée avec un immeuble de logements sur le canal Saint-Denis, à Paris, qui lui a valu d’être nommée au prix de la Première Œuvre en 2014 et d’être exposée au pavillon français de la Biennale de Venise en 2016. Adeptes du circuit court, les architectes y expérimentent le travail du bois. Ils considèrent l’architecture comme une opportunité de renforcer les liens entre les hommes et leur environnement.
Franck Dibon et Olivier Misischi, tous deux diplômés de l’ENSA Paris-Val de Seine, ont fondé leur agence en 2009, basée à Paris et Angers. Ramdam évoque leur attachement à la notion d’espace public, à l’effervescence d’une ville libre et ouverte à l’imprévu. Ramdam a été remarquée avec un immeuble de logements sur le canal Saint-Denis, à Paris, qui lui a valu d’être nommée au prix de la Première Œuvre en 2014 et d’être exposée au pavillon français de la Biennale de Venise en 2016. Adeptes du circuit court, les architectes y expérimentent le travail du bois. Ils considèrent l’architecture comme une opportunité de renforcer les liens entre les hommes et leur environnement.
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LOGIQUES ESTHÉTIQUES
Worofila & #Élémenterre
Préface
À l’ère de l'architecture moderne, l’épure a souvent gommé les ornements pour privilégier la fonctionnalité. Aujourd'hui, face aux défis écologiques, nous redécouvrons des matériaux locaux et naturels comme la terre crue et le typha. Ces choix, loin de la stérilité moderne, allient nécessité technique et esthétique sincère, réconciliant beauté et durabilité dans une quête de neutralité carbone.
À l’ère de l'architecture moderne, l’épure a souvent gommé les ornements pour privilégier la fonctionnalité. Aujourd'hui, face aux défis écologiques, nous redécouvrons des matériaux locaux et naturels comme la terre crue et le typha. Ces choix, loin de la stérilité moderne, allient nécessité technique et esthétique sincère, réconciliant beauté et durabilité dans une quête de neutralité carbone.
Biographies
Worofila est un atelier d’architecture basé à Dakar et fondé en 2019 par Nzinga Biegueng Mboup et Nicolas Rondet. Leur vocation est de participer à la construction d’un monde soutenable, dont l’architecture serait ancrée dans son contexte. Iels conçoivent des projets bioclimatiques à la recherche constante de solutions économes et soutenables, et œuvrent pour la mise en valeur de savoir-faire anciens ainsi que l’utilisation de techniques et de matériaux innovants issus de connaissances et de compétences locales de haut niveau (notamment le typha, la terre crue et la paille). L’objectif est de concevoir des bâtiments confortables, adaptés au climat et peu émissifs en dioxyde de carbone (construction et usages).
Créée en 2010, #Elementerre est une entreprise sénégalaise de construction spécialisée dans les systèmes constructifs en terre. La production se fait à Gandigal, à sept kilomètres de Mbour, sur la route nationale.
Worofila est un atelier d’architecture basé à Dakar et fondé en 2019 par Nzinga Biegueng Mboup et Nicolas Rondet. Leur vocation est de participer à la construction d’un monde soutenable, dont l’architecture serait ancrée dans son contexte. Iels conçoivent des projets bioclimatiques à la recherche constante de solutions économes et soutenables, et œuvrent pour la mise en valeur de savoir-faire anciens ainsi que l’utilisation de techniques et de matériaux innovants issus de connaissances et de compétences locales de haut niveau (notamment le typha, la terre crue et la paille). L’objectif est de concevoir des bâtiments confortables, adaptés au climat et peu émissifs en dioxyde de carbone (construction et usages).
Créée en 2010, #Elementerre est une entreprise sénégalaise de construction spécialisée dans les systèmes constructifs en terre. La production se fait à Gandigal, à sept kilomètres de Mbour, sur la route nationale.
Infos
USINE À GAZ MINIATURE, FONCTIONNELLE, À LA FOIS MUNIE DE SON RÉACTEUR, DE SON GAZOMÈTRE ET DE SA TORCHÈRE, ET UNIQUEMENT COMPOSÉE DE CÉRAMIQUE, D’EAU ET DE MATIÈRE ORGANIQUE
Matthieu Molet
Préface
Cette architecture, faite de céramique, d’eau et de matière organique, remet en question la relation entre dispositifs techniques et leur matérialité. En exploitant la digestion anaérobie pour produire un gaz combustible, elle révèle la complexité des systèmes énergétiques tout en critiquant la dépendance aux matériaux industriels. Un espace qui rend visible l'invisible.
Cette architecture, faite de céramique, d’eau et de matière organique, remet en question la relation entre dispositifs techniques et leur matérialité. En exploitant la digestion anaérobie pour produire un gaz combustible, elle révèle la complexité des systèmes énergétiques tout en critiquant la dépendance aux matériaux industriels. Un espace qui rend visible l'invisible.
Biographie
Matthieu Molet a fondé en 2020 l’atelier de recherche artistique are- penno- à la suite d’un cursus d’architecture. S'intéressant à l’utilité de la forme et du geste au-delà du dessin architectural, son travail se structure autour de processus techniques permettant la transformation de la matière, souvent dans une mise en œuvre technique limitée mais suffisante pour mettre en tension le territoire, ses ressources et le temps, dans la manufacture d’objets utilitaires. Proche d’une conception agricole ancienne, voire éteinte, sa recherche se nourrit de textes et d’illustrations décrivant des méthodes ou outils disparus, aussi bien que de l’imagerie de l’émergence des sciences.
Matthieu Molet a fondé en 2020 l’atelier de recherche artistique are- penno- à la suite d’un cursus d’architecture. S'intéressant à l’utilité de la forme et du geste au-delà du dessin architectural, son travail se structure autour de processus techniques permettant la transformation de la matière, souvent dans une mise en œuvre technique limitée mais suffisante pour mettre en tension le territoire, ses ressources et le temps, dans la manufacture d’objets utilitaires. Proche d’une conception agricole ancienne, voire éteinte, sa recherche se nourrit de textes et d’illustrations décrivant des méthodes ou outils disparus, aussi bien que de l’imagerie de l’émergence des sciences.
Infos
SHOBRI
Wallmakers
Préface
Depuis la création de Wallmakers, nous avons adopté le principe de Laurie Baker d'utiliser des matériaux locaux pour nos constructions écologiques. Cependant, la rareté croissante des matériaux naturels en milieu urbain nous a poussés à innover avec les déchets disponibles. Nous avons développé SHOBRI — contraction de Shuttered Debris Wall — un mur de débris recyclés, alliant durabilité et résilience face aux défis de l'urbanisation.
Depuis la création de Wallmakers, nous avons adopté le principe de Laurie Baker d'utiliser des matériaux locaux pour nos constructions écologiques. Cependant, la rareté croissante des matériaux naturels en milieu urbain nous a poussés à innover avec les déchets disponibles. Nous avons développé SHOBRI — contraction de Shuttered Debris Wall — un mur de débris recyclés, alliant durabilité et résilience face aux défis de l'urbanisation.
Biographie
Vinu Daniel, architecte indien, a obtenu son diplôme en 2005 au College of Engineering Trivandrum, à Kerala. Il s’est par la suite formé au sein de l’organisation à but non lucratif Auroville Earth Institute, en développant un projet de construction post-Tsunami financé par le Programme des Nations Unies pour le développement. À son retour de Pondichéry en 2007, il a fondé Wallmakers, basé à Kerala, qui tire son nom de leur première réalisation, un projet qui consistait uniquement en la construction d’un mur d’enceinte. De nombreux événements et rencontres au cours de sa pratique l’ont incité à consacrer son énergie à la cause de l’architecture durable et économique.
Vinu Daniel, architecte indien, a obtenu son diplôme en 2005 au College of Engineering Trivandrum, à Kerala. Il s’est par la suite formé au sein de l’organisation à but non lucratif Auroville Earth Institute, en développant un projet de construction post-Tsunami financé par le Programme des Nations Unies pour le développement. À son retour de Pondichéry en 2007, il a fondé Wallmakers, basé à Kerala, qui tire son nom de leur première réalisation, un projet qui consistait uniquement en la construction d’un mur d’enceinte. De nombreux événements et rencontres au cours de sa pratique l’ont incité à consacrer son énergie à la cause de l’architecture durable et économique.
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LA TOUR DES TERRES
Mue Expériences
Préface
La Tour des Terres se dresse comme un symbole de renaissance matérielle, sculptée dans les millions de tonnes de terre extraites du sous-sol francilien. Érigée à partir des déblais de la ville, cette tour démontre la résilience du matériau terre crue à grande hauteur, avec des techniques locales comme la bauge et le torchis. Son design adaptatif répond aux défis climatiques, faisant de la terre un artefact architectural réutilisable et naturel.
La Tour des Terres se dresse comme un symbole de renaissance matérielle, sculptée dans les millions de tonnes de terre extraites du sous-sol francilien. Érigée à partir des déblais de la ville, cette tour démontre la résilience du matériau terre crue à grande hauteur, avec des techniques locales comme la bauge et le torchis. Son design adaptatif répond aux défis climatiques, faisant de la terre un artefact architectural réutilisable et naturel.
Biographie
MUE-expériences, atelier de recherche, d’expérimentation et de pédagogie fondé par Paul-Emmanuel Loiret en 2019, est animé par le fait de participer activement à la MUtation Écologique de nos milieux de vie. MUE-expériences ambitionne notamment de co-concevoir et de co-construire des projets fertiles et pilotes dans le domaine du design, de la construction architecturale, de l’aménagement des territoires et des paysages post-carbone.
MUE-expériences, atelier de recherche, d’expérimentation et de pédagogie fondé par Paul-Emmanuel Loiret en 2019, est animé par le fait de participer activement à la MUtation Écologique de nos milieux de vie. MUE-expériences ambitionne notamment de co-concevoir et de co-construire des projets fertiles et pilotes dans le domaine du design, de la construction architecturale, de l’aménagement des territoires et des paysages post-carbone.
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PRATIQUE ET RECHERCHE
Louise Dubois, Anna Saint-Pierre, Benoît Sindt, Vincent Trabaud
« En 2018, nous avons livré une maison de santé, en Meurthe-et-Moselle. Ce projet se situe à un point de rencontre entre une habitude de construire en structure bois et une envie d’édifier un bâtiment en pierre. Nous avons associé les deux matériaux, locaux, pour aboutir à une structure mixte, qui cumule les qualités de chacun. À l’usage, on se rend compte que le bâtiment est très performant, même sans être climatisé, parce que cette paroi en pierre assure un bon déphasage thermique en été. »
Préface
Saison après saison, l’urgence climatique s’exacerbe, si bien qu’elle appelle celles et ceux qui façonnent le monde autant à innover qu’à revenir aux fondamentaux. Alors que la transition écologique incite à un avenir zéro carbone, se tourner de nouveau vers des savoir-faire que l’on a remplacés depuis un siècle et demi semble désormais s’imposer, aussi bien que de construire avec des techniques et des matériaux plus respectueux.
À la croisée du passé et du futur, comment expérimenter, inventer de nouvelles formes et techniques, et les me!re en pratique dans un contexte de plus en plus réglementé, normé et standardisé ?
Saison après saison, l’urgence climatique s’exacerbe, si bien qu’elle appelle celles et ceux qui façonnent le monde autant à innover qu’à revenir aux fondamentaux. Alors que la transition écologique incite à un avenir zéro carbone, se tourner de nouveau vers des savoir-faire que l’on a remplacés depuis un siècle et demi semble désormais s’imposer, aussi bien que de construire avec des techniques et des matériaux plus respectueux.
À la croisée du passé et du futur, comment expérimenter, inventer de nouvelles formes et techniques, et les me!re en pratique dans un contexte de plus en plus réglementé, normé et standardisé ?
Contexte
Pour débattre de ces questions, cette table ronde accueille Vincent Trabaud, d’Amàco, qui œuvre en tant qu’association à la formation et à l’expérimentation sur la terre crue ; Louise Dubois qui représente l’Atelier Aïno, agence d’architecture engagée dans l’économie circulaire et l’expérimentation des matériaux ; Anna Saint-Pierre, designer qui développe une pratique autour des questions de réemploi auprès des agences d’architecture ; et Benoît Sindt, membre du Studio Studiolada qui développe une activité de maîtrise d’œuvre attentive aux savoir-faire et aux matériaux locaux.
Pour débattre de ces questions, cette table ronde accueille Vincent Trabaud, d’Amàco, qui œuvre en tant qu’association à la formation et à l’expérimentation sur la terre crue ; Louise Dubois qui représente l’Atelier Aïno, agence d’architecture engagée dans l’économie circulaire et l’expérimentation des matériaux ; Anna Saint-Pierre, designer qui développe une pratique autour des questions de réemploi auprès des agences d’architecture ; et Benoît Sindt, membre du Studio Studiolada qui développe une activité de maîtrise d’œuvre attentive aux savoir-faire et aux matériaux locaux.
Infos
CONSTRUIRE EN TERRE CRUE
Amàco
Préface
Construire avec la terre crue, c'est exploiter une matière ancestrale riche en savoir-faire et en identités culturelles. À travers des ateliers pratiques, 65 participant·e·s découvrent les techniques du pisé, du torchis et de l’adobe, tout en manipulant des mélanges variés. Ces expériences soulignent la diversité des terres et leurs applications possibles en architecture contemporaine, révélant la terre comme réponse durable et innovante aux défis actuels.
Construire avec la terre crue, c'est exploiter une matière ancestrale riche en savoir-faire et en identités culturelles. À travers des ateliers pratiques, 65 participant·e·s découvrent les techniques du pisé, du torchis et de l’adobe, tout en manipulant des mélanges variés. Ces expériences soulignent la diversité des terres et leurs applications possibles en architecture contemporaine, révélant la terre comme réponse durable et innovante aux défis actuels.
Biographie
Amàco est un centre de recherche, d’expertise et de formation qui accompagne les professionnels et futurs professionnels de la construction, de l’architecture et du design dans la conception et la réalisation de projets transformant les matières naturelles disponibles localement en matériaux de construction. amàco soutient également le développement de filières de production de matériaux en terre crue et en fibres végétales dans les territoires. Sable, cailloux, argiles, osier, bambou et toutes les matières brutes qui nous entourent sont étudiées par amàco. En croisant science, technique, art et architecture, amàco révèle leurs potentiels constructifs et esthétiques.
Amàco est un centre de recherche, d’expertise et de formation qui accompagne les professionnels et futurs professionnels de la construction, de l’architecture et du design dans la conception et la réalisation de projets transformant les matières naturelles disponibles localement en matériaux de construction. amàco soutient également le développement de filières de production de matériaux en terre crue et en fibres végétales dans les territoires. Sable, cailloux, argiles, osier, bambou et toutes les matières brutes qui nous entourent sont étudiées par amàco. En croisant science, technique, art et architecture, amàco révèle leurs potentiels constructifs et esthétiques.
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RECYCLER MÉMOIRES BÂTIES
Anna Saint-Pierre
Préface
Au démarrage d'un projet, la question de conserver, de rénover ou de démolir un bâtiment se pose souvent. Le workshop Recycler les mémoires bâties explore une approche innovante : réutiliser les matériaux sur site. En transformant ardoises, briques et bois récupérés des Petites Écuries, il valorise le patrimoine architectural par des procédés créatifs, invitant à repenser la transmission du bâti à l’échelle du matériau.
Au démarrage d'un projet, la question de conserver, de rénover ou de démolir un bâtiment se pose souvent. Le workshop Recycler les mémoires bâties explore une approche innovante : réutiliser les matériaux sur site. En transformant ardoises, briques et bois récupérés des Petites Écuries, il valorise le patrimoine architectural par des procédés créatifs, invitant à repenser la transmission du bâti à l’échelle du matériau.
Biographie
Anna Saint-Pierre est designer textile de formation, diplômée de l’École des Arts Décoratifs en 2016 et basée à Paris. Elle est engagée, en tant que chercheuse au sein du programme SACRe, dans une thèse portant sur la « Textilisation de la mémoire bâtie par la réutilisation in situ des déchets architecturaux ». À travers ses collaborations avec des architectes, designers et artistes, elle développe des protocoles de transformation in situ de la matière bâtie. Son mode d’intervention concerne idéalement des projets de réhabilitation et fonctionne par soustractions et additions, dans des proportions et des typologies préalablement définies par les architectes en concertation avec les maîtres d’ouvrage.
Anna Saint-Pierre est designer textile de formation, diplômée de l’École des Arts Décoratifs en 2016 et basée à Paris. Elle est engagée, en tant que chercheuse au sein du programme SACRe, dans une thèse portant sur la « Textilisation de la mémoire bâtie par la réutilisation in situ des déchets architecturaux ». À travers ses collaborations avec des architectes, designers et artistes, elle développe des protocoles de transformation in situ de la matière bâtie. Son mode d’intervention concerne idéalement des projets de réhabilitation et fonctionne par soustractions et additions, dans des proportions et des typologies préalablement définies par les architectes en concertation avec les maîtres d’ouvrage.
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PAILLE MOBILE
Bellastock
Préface
Paille Mobile transforme le chantier en un espace d'apprentissage convivial sur la construction durable. À travers l'utilisation innovante de la paille, sous-exploitée en France, le workshop de Bellastock engage les participant·e·s dans des constructions évolutives, favorisant la réflexion sur les modes de vie contemporains et la durabilité des matériaux. Les projets, flexibles et démontables, illustrent la richesse et l'adaptabilité de la paille, tout en sensibilisant aux enjeux écologiques actuels.
Paille Mobile transforme le chantier en un espace d'apprentissage convivial sur la construction durable. À travers l'utilisation innovante de la paille, sous-exploitée en France, le workshop de Bellastock engage les participant·e·s dans des constructions évolutives, favorisant la réflexion sur les modes de vie contemporains et la durabilité des matériaux. Les projets, flexibles et démontables, illustrent la richesse et l'adaptabilité de la paille, tout en sensibilisant aux enjeux écologiques actuels.
Biographie
Bellastock est une SCIC SAS d’architecture qui œuvre pour la valorisation des lieux et de leurs ressources. Engagée dans la transition écologique et circulaire, Bellastock a dirigé plusieurs dizaines de projets depuis 2012 : festival de construction à l’échelle, études, AMO et chantiers pour des institutions publiques et privées, sur les domaines de l’économie circulaire, l’optimisation des ressources, l’urbanisme transitoire et la transmission. Bellastock soutient une autre façon de faire l’architecture, ancrée dans son temps et respectueuse de son environnement. En 2020, Bellastock est lauréate du Palmarès des Jeunes Urbanistes.
Bellastock est une SCIC SAS d’architecture qui œuvre pour la valorisation des lieux et de leurs ressources. Engagée dans la transition écologique et circulaire, Bellastock a dirigé plusieurs dizaines de projets depuis 2012 : festival de construction à l’échelle, études, AMO et chantiers pour des institutions publiques et privées, sur les domaines de l’économie circulaire, l’optimisation des ressources, l’urbanisme transitoire et la transmission. Bellastock soutient une autre façon de faire l’architecture, ancrée dans son temps et respectueuse de son environnement. En 2020, Bellastock est lauréate du Palmarès des Jeunes Urbanistes.
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ÉPREUVE VÉGÉTALE
Barrault Pressacco
Préface
Au XIXe siècle, l'industrialisation a redéfini l'architecture en introduisant de nouveaux matériaux et en établissant un dialogue novateur entre architectes et ingénieurs. Aujourd'hui, les enjeux climatiques réorientent ce dialogue : l'isolant, souvent invisible, devient crucial. L'architecture moderne doit alors évaluer sa forme pour intégrer pleinement les échanges thermiques, transformant l'isolant de simple composant technique en acteur essentiel du confort et de l'efficacité énergétique.
Au XIXe siècle, l'industrialisation a redéfini l'architecture en introduisant de nouveaux matériaux et en établissant un dialogue novateur entre architectes et ingénieurs. Aujourd'hui, les enjeux climatiques réorientent ce dialogue : l'isolant, souvent invisible, devient crucial. L'architecture moderne doit alors évaluer sa forme pour intégrer pleinement les échanges thermiques, transformant l'isolant de simple composant technique en acteur essentiel du confort et de l'efficacité énergétique.
Biographie
L’agence a été fondée en 2009, à Paris, par Thibaut Barrault et Cyril Pressacco. Son activité est partagée entre projets urbains et stratégies métropolitaines, dessins de bâtiments et suivi de leur exécution, recherche et enseignement. Une quinzaine de collaborateurs mènent aujourd’hui des sujets qui organisent les interactions nécessaires à la précision d’une œuvre cohérente et engagée. Thibaut Barrault et Cyril Pressacco sont investis dans l’enseignement depuis 2007, notamment à l’ENSA Paris-Est.
L’agence a été fondée en 2009, à Paris, par Thibaut Barrault et Cyril Pressacco. Son activité est partagée entre projets urbains et stratégies métropolitaines, dessins de bâtiments et suivi de leur exécution, recherche et enseignement. Une quinzaine de collaborateurs mènent aujourd’hui des sujets qui organisent les interactions nécessaires à la précision d’une œuvre cohérente et engagée. Thibaut Barrault et Cyril Pressacco sont investis dans l’enseignement depuis 2007, notamment à l’ENSA Paris-Est.
Infos
TABLE APÉRITIVE DE JARDIN
Sam Chermayeff & The Frenchie Gardener
Préface
Cette installation architecturale intègre un potager dans une table en acier galvanisé, utilisant un système de filtration naturel avec graviers et sable pour recycler l'eau. Trois objets clés enrichissent le projet : un rafraîchisseur de bouteilles qui alimente l'arrosage, un composteur pour les déchets organiques, et un collecteur d'eau avec une pompe pour la distribution. Une lampe horticole réglable, protégée par un réflecteur en acier et aluminium, assure un éclairage optimal tout en prévenant l'éblouissement. Ce design combine esthétique, fonctionnalité et durabilité.
Cette installation architecturale intègre un potager dans une table en acier galvanisé, utilisant un système de filtration naturel avec graviers et sable pour recycler l'eau. Trois objets clés enrichissent le projet : un rafraîchisseur de bouteilles qui alimente l'arrosage, un composteur pour les déchets organiques, et un collecteur d'eau avec une pompe pour la distribution. Une lampe horticole réglable, protégée par un réflecteur en acier et aluminium, assure un éclairage optimal tout en prévenant l'éblouissement. Ce design combine esthétique, fonctionnalité et durabilité.
Biographies
Sam Chermayeff Office focalise sa pratique architecturale sur la façon dont nous vivons seuls et ensemble. Sam Chermayeff est architecte et cofondateur du bureau June14 Meyer-Grohbrügge & Chermayeff. Il a collaboré avec l’agence d’architecture SANAA à Tokyo pendant plus de cinq ans, menant des projets tels que le Serpentine Pavilion ainsi que le commissariat de la Biennale de Venise. Il a également enseigné à l’Institut d’Architecture de Dessau, à l’Université de Columbia ainsi qu’à celle de Cornell et actuellement à l’Architectural Association School of Architecture à Londres.
The Frenchie Gardener, pseudonyme de Patrick Vernuccio, est un jardinier basé à Berlin, qui accompagne les particuliers et les entreprises dans la création de potagers urbains, particulièrement en permaculture.
Sam Chermayeff Office focalise sa pratique architecturale sur la façon dont nous vivons seuls et ensemble. Sam Chermayeff est architecte et cofondateur du bureau June14 Meyer-Grohbrügge & Chermayeff. Il a collaboré avec l’agence d’architecture SANAA à Tokyo pendant plus de cinq ans, menant des projets tels que le Serpentine Pavilion ainsi que le commissariat de la Biennale de Venise. Il a également enseigné à l’Institut d’Architecture de Dessau, à l’Université de Columbia ainsi qu’à celle de Cornell et actuellement à l’Architectural Association School of Architecture à Londres.
The Frenchie Gardener, pseudonyme de Patrick Vernuccio, est un jardinier basé à Berlin, qui accompagne les particuliers et les entreprises dans la création de potagers urbains, particulièrement en permaculture.
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DE LA VALEUR DE L'IMPERFECTION
Archiplein & Leo Fabrizio
Préface
Cette installation explore des alternatives architecturales en intégrant les aspects énergétiques, environnementaux, historiques et culturels. Face à l'obsolescence des valeurs modernistes, elle plaide pour une réconciliation avec la nature en utilisant la pierre massive structurelle. La collaboration entre architectes et photographes révèle les imperfections et cicatrices des matériaux naturels, exposées à travers des photographies grand format et six totems en pierre massive. Ces éléments mettent en lumière la beauté brute et la nécessité de dépasser une approche uniquement technologique pour embrasser une esthétique fondée sur la matière et son histoire.
Cette installation explore des alternatives architecturales en intégrant les aspects énergétiques, environnementaux, historiques et culturels. Face à l'obsolescence des valeurs modernistes, elle plaide pour une réconciliation avec la nature en utilisant la pierre massive structurelle. La collaboration entre architectes et photographes révèle les imperfections et cicatrices des matériaux naturels, exposées à travers des photographies grand format et six totems en pierre massive. Ces éléments mettent en lumière la beauté brute et la nécessité de dépasser une approche uniquement technologique pour embrasser une esthétique fondée sur la matière et son histoire.
Biographies
Atelier Archiplein est une agence d’architecture et d’urbanisme basée à Genève et fondée par Marlène Leroux et Francis Jacquier en 2008. Sa démarche prend le contrepied des phénomènes actuels de globalisation culturelle en proposant une analyse critique et prospective des faits contemporains par le biais d’enquêtes sur le réel, en se concentrant sur la mémoire des lieux et les cultures locales comme composantes méthodologiques communes à chacun de ses projets.
Leo Fabrizio est un photographe vivant à Lausanne. Sa pratique questionne l’architecture et le paysage, la photographie étant pour lui un outil de connaissance. Elle lui permet de construire des points de vue en abordant la relation de l’humain à son environnement.
Atelier Archiplein est une agence d’architecture et d’urbanisme basée à Genève et fondée par Marlène Leroux et Francis Jacquier en 2008. Sa démarche prend le contrepied des phénomènes actuels de globalisation culturelle en proposant une analyse critique et prospective des faits contemporains par le biais d’enquêtes sur le réel, en se concentrant sur la mémoire des lieux et les cultures locales comme composantes méthodologiques communes à chacun de ses projets.
Leo Fabrizio est un photographe vivant à Lausanne. Sa pratique questionne l’architecture et le paysage, la photographie étant pour lui un outil de connaissance. Elle lui permet de construire des points de vue en abordant la relation de l’humain à son environnement.
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SOLEIL DIURNE
ASBR
Préface
Dans un contexte où l'inefficacité des réponses au réchauffement climatique est alarmante, cette exposition choisit de reconstruire un héliostat, symbole d'une approche simple mais profonde. Inspiré par Steve Baer, cet objet illustre une philosophie alternative à l'optimisation technologique : utiliser les ressources naturelles de manière passive et ingénieuse, plutôt que de recourir à des solutions grandioses. Face à l'inertie des systèmes actuels, cette démarche nous invite à réévaluer notre relation à l'environnement, en exploitant la logique des ressources existantes pour une adaptation plus authentique et durable.
Dans un contexte où l'inefficacité des réponses au réchauffement climatique est alarmante, cette exposition choisit de reconstruire un héliostat, symbole d'une approche simple mais profonde. Inspiré par Steve Baer, cet objet illustre une philosophie alternative à l'optimisation technologique : utiliser les ressources naturelles de manière passive et ingénieuse, plutôt que de recourir à des solutions grandioses. Face à l'inertie des systèmes actuels, cette démarche nous invite à réévaluer notre relation à l'environnement, en exploitant la logique des ressources existantes pour une adaptation plus authentique et durable.
Biographie
Architecture Studio Boenders Raynaud (ASBR) est un bureau d’architecture créé en 2021 par Marie Boenders et Thomas Raynaud après dix ans de collaboration. ASBR développe des projets publics et privés en France et en Europe. Leurs travaux se concentrent sur le processus transformatif de situations construites en proposant des cadres ouverts aux singularités. Ils ont notamment été exposés à la première Biennale d’architecture d’Orléans, à la 14ème Biennale internationale d’architecture de Venise et à la 5ème Biennale européenne du paysage de Barcelone. Thomas Raynaud est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2010 et enseigne actuellement à l’ÉNSA Versailles.
Architecture Studio Boenders Raynaud (ASBR) est un bureau d’architecture créé en 2021 par Marie Boenders et Thomas Raynaud après dix ans de collaboration. ASBR développe des projets publics et privés en France et en Europe. Leurs travaux se concentrent sur le processus transformatif de situations construites en proposant des cadres ouverts aux singularités. Ils ont notamment été exposés à la première Biennale d’architecture d’Orléans, à la 14ème Biennale internationale d’architecture de Venise et à la 5ème Biennale européenne du paysage de Barcelone. Thomas Raynaud est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2010 et enseigne actuellement à l’ÉNSA Versailles.
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APPRENDRE À LIRE LES NUAGES
Alexis de la Taille & Théophile Chatelais
Préface
À l'aube d'un crépuscule menaçant, une tribu rationnelle évalue les ressources disponibles pour construire et se protéger. Plutôt que de se fier uniquement à des outils sophistiqués, l'installation explore la lecture sensible des nuages comme alternative. En interprétant les phénomènes atmosphériques visibles, elle propose une approche poétique et technique pour concevoir des objets architecturaux inspirés par la nature elle-même. Ce projet, à la croisée des chemins entre science et art, invite à une nouvelle manière de comprendre et d'utiliser notre environnement.
À l'aube d'un crépuscule menaçant, une tribu rationnelle évalue les ressources disponibles pour construire et se protéger. Plutôt que de se fier uniquement à des outils sophistiqués, l'installation explore la lecture sensible des nuages comme alternative. En interprétant les phénomènes atmosphériques visibles, elle propose une approche poétique et technique pour concevoir des objets architecturaux inspirés par la nature elle-même. Ce projet, à la croisée des chemins entre science et art, invite à une nouvelle manière de comprendre et d'utiliser notre environnement.
Biographies
Théophile Chatelais est architecte. Il complète sa formation à l’école de paysage de Versailles puis au sein de l’agence d’architecture NP2F où il travaille pendant cinq ans. Il achève en parallèle une licence de philosophie à l’université de Nanterre et une formation d’horticulture au jardin du Luxembourg.
Alexis de La Taille est architecte et titulaire d’un DPEA architecture post-carbone de l’ENSA Paris-Est. Il travaille quatre ans à la conception de structures et de façades dans l’atelier d’ingénierie T/E/S/S où il participe au développement d’outils d’analyse environnementale.
Ensemble, ils développent une pratique plurielle fondée sur l’expérience sensible et une lecture technique des données climatiques.
Théophile Chatelais est architecte. Il complète sa formation à l’école de paysage de Versailles puis au sein de l’agence d’architecture NP2F où il travaille pendant cinq ans. Il achève en parallèle une licence de philosophie à l’université de Nanterre et une formation d’horticulture au jardin du Luxembourg.
Alexis de La Taille est architecte et titulaire d’un DPEA architecture post-carbone de l’ENSA Paris-Est. Il travaille quatre ans à la conception de structures et de façades dans l’atelier d’ingénierie T/E/S/S où il participe au développement d’outils d’analyse environnementale.
Ensemble, ils développent une pratique plurielle fondée sur l’expérience sensible et une lecture technique des données climatiques.
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X TUYAUX
Victor Maréchal & Maria Fernanda Serna
Préface
À travers la terre cuite, utilisée depuis l'Antiquité pour divers usages fonctionnels, ce projet explore ses principes climatiques fondamentaux : canaliser, climatiser et réfrigérer. Le triptyque conçu en terre cuite — colonne, mur et contenant — illustre comment cette matière, façonnée en formes cylindriques, peut réguler l'eau, l'air et la température. En tant qu'objets domestiques et éléments architecturaux, ces créations montrent le potentiel de la terre cuite pour créer des systèmes fonctionnels à différentes échelles.
À travers la terre cuite, utilisée depuis l'Antiquité pour divers usages fonctionnels, ce projet explore ses principes climatiques fondamentaux : canaliser, climatiser et réfrigérer. Le triptyque conçu en terre cuite — colonne, mur et contenant — illustre comment cette matière, façonnée en formes cylindriques, peut réguler l'eau, l'air et la température. En tant qu'objets domestiques et éléments architecturaux, ces créations montrent le potentiel de la terre cuite pour créer des systèmes fonctionnels à différentes échelles.
Biographies
Victor Maréchal est architecte fondateur de VMAO (Victor Maréchal Architecture Office) et enseigne le projet d’architecture au sein du laboratoire ALICE à l’EPF Lausanne.
Maria Fernanda Serna est architecte et paysagiste. Elle développe actuellement à Paris une démarche personnelle en engageant une pratique de la recherche par le projet et enseigne à l’ENSA Saint-Etienne.
Tous les deux ont en commun une approche transdisciplinaire du projet, à mi-chemin entre le paysage et l’architecture. Ils collaborent fréquemment pour développer des projets de recherche, des concours ou des installations. Leurs pratiques explorent des principes climatiques, des phénomènes naturels ou encore des notions géographiques liées à l’architecture.
Victor Maréchal est architecte fondateur de VMAO (Victor Maréchal Architecture Office) et enseigne le projet d’architecture au sein du laboratoire ALICE à l’EPF Lausanne.
Maria Fernanda Serna est architecte et paysagiste. Elle développe actuellement à Paris une démarche personnelle en engageant une pratique de la recherche par le projet et enseigne à l’ENSA Saint-Etienne.
Tous les deux ont en commun une approche transdisciplinaire du projet, à mi-chemin entre le paysage et l’architecture. Ils collaborent fréquemment pour développer des projets de recherche, des concours ou des installations. Leurs pratiques explorent des principes climatiques, des phénomènes naturels ou encore des notions géographiques liées à l’architecture.
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ARCHITECTURE CLIMATIQUE PERPÉTUELLE
Zeroth Systems
Préface
Inspirées par le mouvement perpétuel, ces maquettes offrent une vision d'architecture au climat régulé naturellement. Les colonnes centrales des bâtiments en verre maintiennent une température intérieure agréable par la circulation d'air. Optimisant les flux d'air via des géométries paramétriques imprimées en 3D, ces projets allient architecture passive et haute technologie, où la forme contrôle le climat plutôt que les machines.
Inspirées par le mouvement perpétuel, ces maquettes offrent une vision d'architecture au climat régulé naturellement. Les colonnes centrales des bâtiments en verre maintiennent une température intérieure agréable par la circulation d'air. Optimisant les flux d'air via des géométries paramétriques imprimées en 3D, ces projets allient architecture passive et haute technologie, où la forme contrôle le climat plutôt que les machines.
Biographie
Zeroth Systems est une startup qui développe des produits bioclimatiques pour l’architecture. Fondée en 2021 par l’architecte Octave Perrault, son objectif est de fournir aux architectes et aux développeurs immobiliers des solutions de contrôle climatique efficaces et fiables qui ne reposent pas sur le paradigme machinique de l’industrie traditionnelle de Chauffage, Ventilation et Climatisation (CVC). Ce projet est issu d’une collaboration avec nTopology, logiciel américain de conception en ingénierie spécialisé dans le développement de formes complexes pour l’impression 3D. Sa technologie de base est particulièrement puissante pour la conception d’échangeurs thermiques à haute performance pour les industries de pointe comme l’aérospatiale ou encore l’automobile.
Zeroth Systems est une startup qui développe des produits bioclimatiques pour l’architecture. Fondée en 2021 par l’architecte Octave Perrault, son objectif est de fournir aux architectes et aux développeurs immobiliers des solutions de contrôle climatique efficaces et fiables qui ne reposent pas sur le paradigme machinique de l’industrie traditionnelle de Chauffage, Ventilation et Climatisation (CVC). Ce projet est issu d’une collaboration avec nTopology, logiciel américain de conception en ingénierie spécialisé dans le développement de formes complexes pour l’impression 3D. Sa technologie de base est particulièrement puissante pour la conception d’échangeurs thermiques à haute performance pour les industries de pointe comme l’aérospatiale ou encore l’automobile.
Infos
LA FORÊT ÉTERNELLE
Other Architects
Préface
La Forêt Éternelle, en cours de conception par Other Architects, propose un cimetière régénérateur. Implanté autour de Bendoc, en Australie, il utilise des clairières temporaires, sans cercueil ni pierre tombale, pour intégrer les tombes à la forêt. Chaque clairière, active pendant 200 ans, se décompose naturellement, permettant à la forêt de reprendre ses droits. Un cimetière éphémère pour une coexistence harmonieuse avec la nature.
La Forêt Éternelle, en cours de conception par Other Architects, propose un cimetière régénérateur. Implanté autour de Bendoc, en Australie, il utilise des clairières temporaires, sans cercueil ni pierre tombale, pour intégrer les tombes à la forêt. Chaque clairière, active pendant 200 ans, se décompose naturellement, permettant à la forêt de reprendre ses droits. Un cimetière éphémère pour une coexistence harmonieuse avec la nature.
Biographie
Other Architects est une agence d’architecture basée à Sydney qui prend des décisions projectuelles par le biais de conversations menées avec les acteurs du projet. Elle se nourrit d’échanges et conçoit de manière collaborative en étant guidée par une profonde curiosité. Other est constituée d’une équipe pluridisciplinaire de généralistes qui s’intéressent tout autant à la façon dont les briques s’assemblent, qu’à celle dont les plantes poussent ainsi qu’à la manière dont les couleurs peuvent stimuler l’humeur. Other dessine, planifie, modélise, fabrique, écrit, mène des recherches, donne des conférences et enseigne.
Other Architects est une agence d’architecture basée à Sydney qui prend des décisions projectuelles par le biais de conversations menées avec les acteurs du projet. Elle se nourrit d’échanges et conçoit de manière collaborative en étant guidée par une profonde curiosité. Other est constituée d’une équipe pluridisciplinaire de généralistes qui s’intéressent tout autant à la façon dont les briques s’assemblent, qu’à celle dont les plantes poussent ainsi qu’à la manière dont les couleurs peuvent stimuler l’humeur. Other dessine, planifie, modélise, fabrique, écrit, mène des recherches, donne des conférences et enseigne.
Infos
IDENTIFICATION DES DISPOSITIFS
PARC Architectes
Préface
L'installation explore l'architecture environnementale à l'ère anthropocène en cartographiant quatre dispositifs climatiques fondamentaux : la cave pour la terre, la serre pour le soleil, le séchoir pour l'air et le bassin pour l'eau. Chaque maquette illustre ces éléments essentiels, transformant les interactions entre intérieur et extérieur en outils de conception pour une architecture plus intégrée et consciente de son environnement.
L'installation explore l'architecture environnementale à l'ère anthropocène en cartographiant quatre dispositifs climatiques fondamentaux : la cave pour la terre, la serre pour le soleil, le séchoir pour l'air et le bassin pour l'eau. Chaque maquette illustre ces éléments essentiels, transformant les interactions entre intérieur et extérieur en outils de conception pour une architecture plus intégrée et consciente de son environnement.
Biographie
Basée à Paris, PARC Architectes est une agence d’architecture fondée par Brice Chapon et Émeric Lambert en 2009, qui conçoit des installations environnementales. Réinterrogeant des formes vernaculaires comme le patio, les persiennes ou encore la tour à vent, l’agence élabore une architecture construite autour des relations élémentaires entre les habitants et leur milieu. Les réflexions d’Émeric Lambert sur l’environnement se sont d’abord concentrées sur la ville suburbaine aboutissant à l’ouvrage Le parc planétaire, puis sur la conception architecturale, avec la publication d’agence L’architecture comme environnement. Engagés dans l’enseignement et la recherche, Brice Chapon et Émeric Lambert enseignent respectivement à l’ÉNSA Strasbourg et à l’ÉNSA Versailles.
Basée à Paris, PARC Architectes est une agence d’architecture fondée par Brice Chapon et Émeric Lambert en 2009, qui conçoit des installations environnementales. Réinterrogeant des formes vernaculaires comme le patio, les persiennes ou encore la tour à vent, l’agence élabore une architecture construite autour des relations élémentaires entre les habitants et leur milieu. Les réflexions d’Émeric Lambert sur l’environnement se sont d’abord concentrées sur la ville suburbaine aboutissant à l’ouvrage Le parc planétaire, puis sur la conception architecturale, avec la publication d’agence L’architecture comme environnement. Engagés dans l’enseignement et la recherche, Brice Chapon et Émeric Lambert enseignent respectivement à l’ÉNSA Strasbourg et à l’ÉNSA Versailles.
Infos
RE : LUIS ÚRCULO À PROPOS D'ADAMO-FAIDEN
Adamo-Faiden & Luis Úrculo
«
Avec la plupart de mes proches, les appels ont cessé et se sont substitués à des messages plus occasionnels pour prendre des nouvelles, car même si ces échanges permettaient de maintenir un lien, l’absence du corps de l’autre renforçait la sensation de privation des connexions les plus élémentaires : pouvoir se toucher, partager le même air, les mêmes lumières, (...) ou occuper l’espace.
»
Préface
L’architecture conjugue sagesse ancienne et défis contemporains. Adamo-Faiden utilise cette tension entre savoir disciplinaire et contextes uniques pour concevoir des œuvres à la fois familières et innovantes. À Buenos Aires, leur mur-rideau moderne réinvente le vitrage, intégrant la végétation et optimisant la performance thermique, tout en conservant une profondeur expressive renouvelée.
L’architecture conjugue sagesse ancienne et défis contemporains. Adamo-Faiden utilise cette tension entre savoir disciplinaire et contextes uniques pour concevoir des œuvres à la fois familières et innovantes. À Buenos Aires, leur mur-rideau moderne réinvente le vitrage, intégrant la végétation et optimisant la performance thermique, tout en conservant une profondeur expressive renouvelée.
Biographies
Adamo-Faiden est un studio d’architecture fondé à Buenos Aires en 2005 par Sebastián Adamo et Marcelo Faiden. Leur travail s’étend au domaine de l’enseignement et de la recherche, projetant un mode de pratique basé sur la réorganisation des connaissances disciplinaires et matérielles. Leur démarche a été saluée par différentes institutions internationales — au travers de conférences et d’expositions aux Biennales d’architecture de São Paulo, de Venise et de Chicago, au Guggenheim Museum de New York, à la galerie d’architecture LIGA de Mexico, etc. — et a donné lieu à de nombreuses publications, dont quatre monographies.
Luis Úrculo est un artiste basé à Madrid et à Mexico qui explore les limites de l’architecture et de sa représentation. Sa pratique prend l’anthropologie, l’archéologie et la criminologie comme références principales de la phénoménologie pour créer des pistes d’investigation basées sur des reconstructions, des interprétations, des matérialités incertaines, des descriptions imprécises ou des ambiguïtés.
Adamo-Faiden est un studio d’architecture fondé à Buenos Aires en 2005 par Sebastián Adamo et Marcelo Faiden. Leur travail s’étend au domaine de l’enseignement et de la recherche, projetant un mode de pratique basé sur la réorganisation des connaissances disciplinaires et matérielles. Leur démarche a été saluée par différentes institutions internationales — au travers de conférences et d’expositions aux Biennales d’architecture de São Paulo, de Venise et de Chicago, au Guggenheim Museum de New York, à la galerie d’architecture LIGA de Mexico, etc. — et a donné lieu à de nombreuses publications, dont quatre monographies.
Luis Úrculo est un artiste basé à Madrid et à Mexico qui explore les limites de l’architecture et de sa représentation. Sa pratique prend l’anthropologie, l’archéologie et la criminologie comme références principales de la phénoménologie pour créer des pistes d’investigation basées sur des reconstructions, des interprétations, des matérialités incertaines, des descriptions imprécises ou des ambiguïtés.
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LES FORMES DE L'ANTHROPOCÈNE
Thibaut Barrault, Maria Fernanda Serna, Marie Zawitowski
« Il n’y a pas que le matériau qui détermine la forme et le langage : il est important de trouver un équilibre entre ce qui provient du matériau — inerte et non prédisposé — et de la culture — qui n’a rien de matériel. Dans la construction d’un linteau en pierre, le franchissement et le jambage, limités par la taille des blocs extraits en carrière, influencent grandement la forme. Ce qui nous intéresse est de pouvoir faire forme et sens dans une économie de transformation, de moyen et d’énergie. »
Préface
Le mot anthropocène signifiant « l’ère de l’humain » est une proposition d’époque géologique faite en 2000 par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen. Alors que le début exact de cette nouvelle ère fait débat dans la sphère scientifique, il est établi qu’elle a commencé lorsque l’influence de l’être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative
à l’échelle de l’Histoire de la Terre. Alor
Le mot anthropocène signifiant « l’ère de l’humain » est une proposition d’époque géologique faite en 2000 par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen. Alors que le début exact de cette nouvelle ère fait débat dans la sphère scientifique, il est établi qu’elle a commencé lorsque l’influence de l’être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative
à l’échelle de l’Histoire de la Terre. Alor